Écrit par La rédaction de Meilleurtaux .
Mis à jour
7 juin 2024 .
Temps de lecture :
3 minutes
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Publié le
dimanche 16 juin 2024 10:31
par la rédaction de Meilleurtaux
La crise du logement ne se limite pas aux métropoles, mais touche également les régions rurales. Une étude récente réalisée par le réseau des Entreprises d’Aménagement du Territoire et d’Etablissement Rural (Safer) met en évidence une nette baisse des ventes de logements en 2023, principalement imputable à la hausse des taux hypothécaires. Cette diminution des transactions exerce une pression sur les prix, entraînant ainsi des fluctuations importantes selon les départements.
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Un marché immobilier au ralenti
L’étude publiée le 22 mai dresse un tableau alarmant de la situation du marché immobilier rural en France. En 2023, le nombre de maisons de campagne changeant de propriétaire a chuté de 24,2 % par rapport à l’année précédente, passant d’environ 120 000 à 91 000 transactions..
Cette baisse d’activité s’accompagne d’une dépréciation des prix de l’immobilier. La moyenne nationale dans ces secteurs a chuté de 4,3% l’an dernier. Si cette contraction du marché est notable, elle masque d’importantes disparités régionales. Dans certaines régions, comme la Marne (-24,4%), la Côte-d’Or (-24%) et le Doubs (-23,7%), les prix ont subi des baisses spectaculaires. A l’inverse, certains départements ont vu la valeur de leur patrimoine s’envoler, comme la Haute-Savoie (+14,4%), la Seine-et-Marne (+14,1%), l’Essonne (+22,2%) ou encore les Yvelines (+42,5%).
Des dynamiques contrastées par département
Les régions les plus touchées par la crise de l’immobilier rural sont souvent celles qui souffrent d’un exode rural important, d’un manque d’emplois et de services et d’une accessibilité réduite. En revanche, les localités qui ont connu des hausses de prix bénéficient généralement d’une proximité avec des centres urbains dynamiques, d’une attractivité touristique ou d’un cadre de vie préservé.
L’avenir du marché immobilier rural reste incertain. La dépréciation des biens immobiliers devrait se poursuivre dans les mois à venir alors que les taux d’intérêt restent élevés. Toutefois, une amélioration est possible si les conditions d’accès au crédit au logement s’assouplissent et si la demande de logements en campagne se maintient.
De même, la relance de ce marché nécessitera des actions concrètes, notamment en améliorant l’accessibilité des transports et en favorisant les investissements dans les zones rurales.
- Le marché immobilier rural français traverse une période de turbulences, avec une baisse des prix et un nombre de transactions en chute libre.
- Cette crise s’explique par la hausse des taux d’intérêt et le durcissement des conditions d’accès au crédit immobilier.
- Les disparités régionales sont importantes, certaines zones étant plus touchées que d’autres.
- Pour redynamiser ce marché, il est nécessaire de mettre en place des politiques publiques volontaristes et ambitieuses.
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La rédaction de Meilleurtaux