Les Bleus sont-ils prêts pour leur premier défi ? – .

Les Bleus sont-ils prêts pour leur premier défi ? – .
Les Bleus sont-ils prêts pour leur premier défi ? – .

l’essentiel
Après presque une semaine en Allemagne et un contexte troublé, l’équipe de France débute ce lundi soir contre l’Autriche (21 heures). Un premier rendez-vous pour lancer une campagne qui devrait mettre fin à 24 ans d’attente d’un sacre continental.

En Allemagne, les saucisses ne sont pas les seules à prendre trop de temps. Le temps aussi s’étire excessivement. Sous le ciel gris de Paderborn, cela paraissait infini aux joueurs de l’équipe de France, arrivés mercredi dans cet hôtel de Bad Lippspringe, où les habitués préfèrent la marigane à la Play-Station. Mais les Bleus ont finalement quitté leur antre et vont enfin jouer au football ce lundi. Après un combat que certains préféreraient ne pas livrer, ils vont enfin revenir sur le terrain. Et rivaliser avec une Autriche bien trop « sous-estimée », a insisté Didier Deschamps, mais qu’il faudra aussi battre aujourd’hui à Düsseldorf.

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Tout est un peu mélangé au début de l’Euro, de la politique au sport et vice versa. Mais il est temps pour les Bleus de se recentrer pour espérer s’inventer un destin de successeurs de Platini, titré en 1984, ou de Zidane et Deschamps, en 2000, les deux seuls sacres français sur le continent. Là aussi, l’attente a assez duré. « Vingt-quatre ans, c’est énorme pour un pays comme le nôtre », a murmuré Kylian Mbappé, capitaine et héritier désigné.

“Sortez de l’emprise”

Sauf que les matches amicaux, face au redoutable Luxembourg, éparpillé (3-0), et à l’impressionnant Canada (0-0), n’ont pas vraiment donné le ton, pour tant de rencontres « inachevées », décrivait Olivier Giroud à l’aube de son mandat. dernière aventure de la sélection. Ironiquement, et l’ancien Montpelliérain en est le meilleur exemple, ces essais ont rappelé que cette équipe a besoin de souffrir pour être bonne et surtout pour gagner, ce qu’elle a généralement fait de mieux ces dernières années. « C’est une injection de rappel. Maintenant, nous sommes prêts», a assuré cette semaine Benjamin Pavard.

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Il le faudra, loin des deux défaites concédées contre l’Allemagne en septembre 2023 (2-1) et en mars dernier (2-0). Il faudra répondre au « gegenpressing » de ces Autrichiens. Descendants de Mozart ou de Beethoven menés par un chef d’orchestre plutôt atypique, un professeur à lunettes, Ralf Rangnick, qui n’aime rien tant que de se mettre dans la peau des autres.

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« J’ai vu presque tous les matches de l’Euro et le trait commun c’est la très forte intensité. Et l’Autriche a cette force, de mettre beaucoup d’intensité, de pression”, a souligné hier le sélectionneur. “Il va falloir sortir de cette pince”, a prévenu Marcus Thuram, à qui il n’a pas pu échapper aux sept matches d’affilée sans revers des “Rot-Weiss-Roten” (Rouge-Blanc-Rouge) et de l’appétit pour cette sélection dirigée par le milieu de terrain du Borussia Dortmund, Marcel Sabitzer.

Des doutes à chasser

Les Bleus savent tout de cette Autriche. Ils ont « mangé avec » elle ces dernières semaines, sourit Antoine Griezmann. Il s’agit désormais de l’avaler sans le mâcher. Autant arrêter d’en faire une montagne, car Copacabana n’est pas encore à Vienne, que justifier ce statut de favori qui escorte les Tricolores, finalistes malheureux en 2016 mais aussi à la Coupe du monde au Qatar en 2022. «Ça passe par un oreille et ça sort l’autre”, a balayé Ousmane Dembélé.

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Au pays du Fortuna Düsseldorf, le club local, les fortunes diverses des dirigeants troublent néanmoins la sérénité ambiante. Autour de Kylian Mbappé, à qui un coup de préparation valait une préparation élaborée au terme d’une saison qui fut à l’extrême. Autour d’Aurélien Tchouaméni, trop serré pour démarrer après son pied cassé. Ou encore Adrien Rabiot, sevré des matches depuis un mois pour cause de fatigue musculaire. Et enfin autour d’un système asymétrique en défense, avec Théo Hernandez plus haut à gauche, qui n’a pas encore fait étincelle. “Nous avons préparé plus de tactiques, pas seulement celle-ci”, a assuré l’arrière milanais.

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La France et l’Europe n’attendent que de voir, désormais. Car il est temps de jouer au foot pour espérer un 14 juillet festif. Et syndicat(s).
Que l’attente s’arrête et que la musique commence.

 
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