Par
Steven Couzigou
Publié le
14 novembre 2024 à 12h21
; mis à jour le 14 novembre 2024 à 12h25
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Lors de la réunion publique organisée à l’occasion des 5 ans de Lamballe-Armor (Côtes-d’Armor), un habitant de la commune a naturellement interrogé les élus sur l’avancée de la construction du clocher de l’église Saint-Jean. Les pierres sont depuis trop longtemps habillées du gris froid des échafaudages. « Un jour, il tombera et l’Église avec ! » »
Première mise en demeure
Rappelons la temporalité des faits.
En novembre 2022, le chantier a été interrompu en raison de l’instabilité des échafaudages. L’Armoricaine de Restauration et de Travaux (ART), la société chargée des travaux, a alors été mise en demeure pour remédier à ce problème.
Dès le 16 mai 2023, des renforts ont été mis en œuvre (10 tonnes !) et les travaux de rénovation pourraient reprendre en septembre. A cette époque, la fin des travaux était annoncée pour mars 2024.
Dès le 16 mai 2023, des renforts ont été mis en œuvre (10 tonnes !) et les travaux de rénovation pourraient reprendre en septembre. A cette époque, la fin des travaux était annoncée pour mars 2024.
Durant l’hiver, la tempête Ciaran a cédé la place à de fortes pluies et au gel. Ces mauvaises conditions météorologiques ont encore retardé les manœuvres.
Nouvelle mise en demeure
De plus, il semble que le poids de l’échafaudage lui-même sur la toiture et la charpente ait provoqué des infiltrations importantes. L’ART a été de nouveau mise en demeure suite à ce constat.
Ainsi, fin janvier 2024, il a été convenu d’accéder au cadre pour détecter l’origine des infiltrations.
Un chantier à l’arrêt
Depuis mars 2024, le chantier est arrêté en raison d’un problème de stabilité des échafaudages. « Des infiltrations d’eau persistent à l’intérieur de l’église et des désordres dans la charpente où repose l’échafaudage ont été constatés. Nous avons décidé d’arrêter le chantier pour des raisons de sécurité en attendant que des solutions soient trouvées », explique Thierry Gauvrit, adjoint à la culture.
« Cela nous coûte cher ! » », s’offusque un riverain. Ce à quoi l’élu répond par la négative : « Une entreprise a répondu à un marché. C’est elle qui paie les échafaudages qu’elle a installés. » Avant de reconnaître :
Nous avons pris des mesures qui commencent à nous coûter cher. Nous enregistrons ces coûts. La municipalité est en procédure judiciaire depuis mai dernier. La justice décidera qui est responsable de quoi, qui paie quoi…
Patience, la justice tient les cartes. En espérant que l’Église tienne le coup d’ici là.
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