Le nouveau ministre de l’Énergie de l’Ontario rejette le moratoire sur le gaz naturel

Le nouveau ministre de l’Énergie de l’Ontario rejette le moratoire sur le gaz naturel
Le nouveau ministre de l’Énergie de l’Ontario rejette le moratoire sur le gaz naturel

L’Ontario n’envisage pas de se passer des centrales électriques au gaz naturel, malgré les émissions polluantes. Le ministre de l’Énergie nouvelle, Stephen Lecce, affirme qu’un moratoire pourrait entraîner des pannes et une flambée des prix.

Écologistes et élus dénoncent notamment la pollution liée aux centrales à gaz et à l’agrandissement de la centrale Portlands, à Toronto.

L’avantage des centrales électriques au gaz est qu’elles peuvent augmenter rapidement leur production pendant les périodes de pointe comme l’été.

Même si le gaz naturel ne représente que 10 à 20 % de l’électricité produite en Ontario – le nucléaire et l’hydroélectricité continuent de dominer – l’Ontario ne peut s’en passer, affirme le ministre Lecce.

Il souligne que la province dispose d’un plan d’expansion industrielle, comprenant plusieurs projets d’usines de batteries et de véhicules électriques à forte intensité énergétique.

Nous sommes confrontés à une demande massive d’énergie. […] Nous avons besoin d’énergie nucléaire, de gaz naturel et d’énergies renouvelables.

Une citation de Stephen Lecce, ministre de l’Énergie de l’Ontario

Il ajoute que près de 90 % de l’électricité produite en Ontario ne génère pas d’émissions.

Le chef du Parti vert de l’Ontario, Mike Schreiner, répond dans un communiqué que l’élimination du gaz naturel n’est pas un enjeu « idéologique », mais « essentiel ».

Augmenter la production de centrales électriques au gaz coûteuses et polluantes n’a aucun sens alors que les Ontariens sont confrontés à une crise d’abordabilité et à une urgence climatique.

Une citation de Mike Schreiner, leader des Verts (communiqué de presse)

Contrat nucléaire avec la Roumanie

Une filiale de l’entreprise publique Production d’électricité en Ontario (OPG) a conclu un contrat de 7 ans d’une valeur de 360 ​​millions de dollars avec la Roumanie pour remettre à neuf un réacteur nucléaire dans ce pays européen.

Le ministre Lecce affirme que l’Ontario cherche des occasions d’« exporter » l’expertise provinciale.

 
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