L’auteur auvergnat a remporté ce mercredi l’édition 2024 du prix littéraire organisé par le groupe La Montagne – Centre France et la Société des Hôtels Littéraires, pour son livre L’Assemblée nationale et moi, Mémoires.
A quoi ressemblent les chaussettes des ministres et des députés et à quoi servent-elles ? Qui rencontre-t-on à trois heures du matin dans les couloirs du Palais-Bourbon ? Quelle langue parlent exactement les parlementaires ? C’est à ces questions, mais aussi bien d’autres, que répond Thierry Laget dans son ouvrage L’Assemblée nationale et moi, Mémoires, publié le mois dernier chez Fario, dans la collection Théodore Balmoral.
Découvrez les quatre finalistes du prix Alexandre-Vialatte 2024 dont le lauréat sera connu le 12 juin
Dans les coulisses de l’Assemblée nationale
Un programme qui a largement séduit les jurés du prix Alexandre-Vialatte puisqu’ils ont décidé d’en faire, parmi les quatre finalistes encore en lice (lire ci-contre) le lauréat de l’édition 2024, lors d’une délibération qui a eu lieu ce mercredi à Paris. . Un palmarès qui est le fruit d’« échanges riches, profonds et de haut niveau », selon les mots de David Ducreux, secrétaire général du prix organisé conjointement par le groupe La Montagne – Centre France et la Société des Hôtels Littéraires, en hommage au célèbre chroniqueur du Puydôme.
Un livre plein d’humour et d’anecdotes
Rédacteur en chef du rapport à l’Assemblée nationale depuis près d’un quart de siècle, Thierry Laget, nous emmène dans les coulisses de ce haut lieu de la démocratie française pour découvrir ses us et coutumes, son protocole, ses chiffres… « Son métier consistait à écouter les débats, en silence, et en rendre compte avec trois mots d’ordre : grammaire, fidélité, clarté. Il livre un ouvrage plein d’humour, d’anecdotes et dans lequel la langue française est à l’honneur”, estime David Ducreux, qui voit dans ce texte “un livre que tout citoyen français pourrait lire”.
La romancière Laurine Roux, lauréate du prix Alexandre-Vialatte 2023
Avec déjà plus d’une vingtaine d’ouvrages à son actif, parmi lesquels on peut citer Proust, Prix Goncourt, Une émeute littéraire (Gallimard, 2019), Thierry Laget, originaire d’Auvergnat, est un écrivain confirmé, qui se situe dans la parfaite lignée d’Alexandre. Vialatte, qui se considérait comme « un auteur notoirement méconnu ». Désormais installé au Canada, il reviendra sur ses terres début octobre pour recevoir officiellement le prix de 6 105 euros à Clermont-Ferrand, un montant représentant la somme de la longueur du fleuve Congo et de la hauteur du Puy de Dôme.
Les trois autres finalistes
«Je crois que quel que soit le livre choisi au final, tout le monde aurait été content», estime David Ducreux, secrétaire général du prix Vialatte. Les trois finalistes présents ont chacun reçu des votes lors du premier tour. Parmi eux, Muriel Magellan qui, dans La Fantaisie (éd. Miallet-Barrault), propose un texte à la construction originale, « une démonstration de ce que peut être la fantaisie ». Dans son Développement personnel (éd. Finitude), Olivier Bourdeaut propose un texte autobiographique « plein d’humour et d’autodérision ». Avec Indian Summer (éd. POL), Joël Baqué signe un roman « élégant et vivant », empreint de nostalgie puisqu’il évoque avec humour son enfance dans la France rurale des années 1980.
Maxime Escot
