Le député du Rassemblement national (RN) de l’Yonne, Julien Odoul, a adressé mardi une lettre au président de la Fédération française de football (FFF), Philippe Diallo, lui proposant de déplacer le match de football comptant pour la Ligue des nations entre la France et Israël. , depuis le Stade de France en Corse, suite à des menaces de « militants pro-palestiniens et d’élus d’extrême gauche ».
« Face au risque avéré d’atteinte à la sécurité publique, notamment en Seine-Saint-Denis, dans un département où certains quartiers sont gangrenés par l’islamisme et contaminés par la haine des juifs, j’ai voulu vous soumettre la proposition de relocalisation de la France – Le match d’Israël contre la Corse », a-t-il écrit.
“En effet, la Corse offre des conditions de sécurité optimales (…) et les infrastructures sportives sont parfaitement adaptées pour accueillir cet affrontement considéré comme à haut risque”, a poursuivi le député. “Alors ce choix prendrait une symbolique historique” puisque “sous l’Occupation (…), la Corse, surnommée l’Île des Justes”, refusait de livrer ses “citoyens de confession juive”, a-t-il rappelé. Selon lui, ce serait aussi l’occasion “de promouvoir la communauté corse qui accueillerait pour la première fois les Bleus”. “Il serait intolérable que cette affiche devienne le théâtre de violents excès (…) qui humilieraient notre pays sur le plan international.”
Depuis plusieurs semaines, de nombreux militants anti-israéliens, dont plusieurs élus d’extrême gauche, cherchent à empêcher la réunion d’avoir lieu et appellent à des troubles pour la perturber. Le collectif antisioniste « Stop Génocide » a notamment occupé les locaux de la FFF, réclamant l’annulation pure et simple du match. La LFI Louis Boyard a pour sa part appelé à l’exclusion d’Israël de toute compétition officielle tandis qu’un autre insoumis, Thomas Portes, a réclamé l’exclusion par la FIFA et la suspension de la fédération israélienne de football.
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