l’un des accusés identifiés dans l’affaire des mains rouges du mémorial de la Shoah

l’un des accusés identifiés dans l’affaire des mains rouges du mémorial de la Shoah
l’un des accusés identifiés dans l’affaire des mains rouges du mémorial de la Shoah

Cinq cercueils ont été découverts ce samedi 1er juin au pied de la Tour Eiffel et trois personnes ont été placées en garde à vue. Un lien direct a été établi avec l’affaire des mains rouges découvertes sur le mémorial de la Shoah à Paris mi-mai.

L’un des hommes mis en cause dans l’affaire des cercueils, déposés ce samedi 1er juin près de la Tour Eiffel, a également été identifié dans celle des mains rouges du mémorial de la Shoah, a appris BFMTV de Source policière, confirmant une information du journal Le Monde. .

Ce dernier n’a pas encore été interpellé, selon nos informations.

Vers 8h30 ce samedi, des policiers ont aperçu de loin une camionnette blanche immatriculée en Bulgarie faisant des allers-retours à basse vitesse près de la Tour Eiffel, avant de stationner sur le quai Jacques Chirac. Trois hommes déchargent alors cinq cercueils, et les recouvrent de drapeaux français, avec l’inscription « Soldats français d’Ukraine ».

Deux suspects ont tenté de fuir le pays

Immédiatement, la police s’est approchée et a réussi à arrêter le conducteur de la camionnette. L’homme leur raconte qu’il a été payé 40 euros pour déposer les personnes et la cargaison, après être arrivé de Bulgarie la veille au soir et avoir rencontré les deux autres personnes pour la première fois la veille.

Dans les cercueils, le laboratoire de déminage trouvera en effet des sacs de plâtre. Une enquête a ensuite été ouverte pour « violences avec préméditation » par le parquet de Paris, et l’homme a été placé en garde à vue au commissariat.

Grâce aux images de vidéosurveillance, les enquêteurs vont rapidement suivre la trace d’un des autres suspects, contrôlé peu avant. Peu après 16 heures, deux hommes, correspondant aux deux suspects repérés par les caméras et en fuite, seront identifiés à la garde à vue de Bercy. Ces deux hommes s’apprêtaient à rentrer à Berlin, d’où ils étaient arrivés peu auparavant.

Cette affaire a rapidement fait écho à une autre datant d’il y a moins d’un mois. Le Mur des Justes, qui porte le nom des milliers de personnes qui ont aidé les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, a été peint de mains rouges au mémorial de la Shoah à Paris dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 mai.

Alexandra Gonzalez avec Alixan Lavorel

 
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