Un poteau, Courtois en feu puis deux buts meurtriers, peut-on obtenir plus de Real que cette finale ? – .

Un poteau, Courtois en feu puis deux buts meurtriers, peut-on obtenir plus de Real que cette finale ? – .
Un poteau, Courtois en feu puis deux buts meurtriers, peut-on obtenir plus de Real que cette finale ? – .

Si on nous avait demandé avant ce final à quoi pourrait ressembler son scénario, nous n’aurions pas fait pareil. Peur de la caricature. Mais avec ce Real Madrid, pas besoin de fausse modestie. C’est toujours la même chose mais comme c’est gagnant à chaque fois, pourquoi s’embêter à changer ?

Face au Borussia Dortmund, les Madrilènes ont fait comme à leur habitude en Ligue des Champions, donnant d’abord l’impression d’être débordés. Pas de rythme, le trio Bellingham-Vinicius-Rodrygo qui n’en touche pas un devant, Carjaval qui échappe à la carte malgré des fautes anti-jeu qui feraient ressembler Thiago Motta Prime à un mignon petit chaton, routine. En face, le Borussia se dit qu’il y a du mouvement à faire, et commence à presser.

Adeyemi a tout essayé

Adeyemi pour la première période, gêné par la très bonne sortie de Courtois, trois minutes avant LA grosse opportunité. Fullkrug récupère une passe bien sentie de Maatsen dans la surface et se jette pour tirer avant l’arrivée du gardien belge. Ce dernier est battu mais le tir touche le poteau. Damné.

La suite de la première période se déroule comme prévu. Courtois dégoûte définitivement Adeyemi en pliant son double mètre à la vitesse de la lumière pour obtenir une frappe au sol, puis se détend pour faire atterrir un missile de loin sur Sabitzer. On vous épargnera la domination territoriale outrancière, toutes ces situations où ça aurait pu être, 0-0 à la pause, et le sentiment que les Allemands ont raté leur chance. “Nous avons eu nos chances, c’est clair que dans l’un ou l’autre, nous devons faire plus”, a ensuite déclaré Gregor Kobel.

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Voilà donc notre Real encore en vie à la mi-temps, et on se dit que le paysage va bientôt changer. Une dernière intervention de Courtois devant Fullkrug à l’heure de jeu, et puis le vent a tourné. “Quand ils ne nous tuent pas, nous revenons généralement vite”, sourit Eduardo Camavinga.

Vinicius et Bellingham commencent à se retrouver, les Madrilènes jouent d’un coup 30 mètres plus haut, et le petit coup d’accélérateur arrive à un quart d’heure de la fin. Un tir complètement raté de Valverde est frappé par hasard pour un défenseur allemand, corner, Carvajal vient de la tête et marque son premier but depuis la chute de l’Empire byzantin. Sérieusement ? Oui ma bonne dame.

« Juste cette sensation de jouer pour un grand club »

Comme cela ne suffisait pas, Maatsen a marqué le but du break 10 minutes plus tard, avec un redémarrage complet pour Bellingham, qui n’a eu qu’à le glisser à Vinicius. Rideau, c’est la quinzième Ligue des champions de l’histoire de la Maison Blanche, la sixième depuis 2014. Rien que ça. «C’était très dur, beaucoup plus dur que ce que nous pensions. En première mi-temps, nous avons souffert. Mais ce ne sont là que des détails insignifiants pour l’instant. Le rêve continue», savoure Carlo Ancelotti, tout en haut du panthéon des entraîneurs avec une cinquième C1 personnelle.

On peut dire que ça rappelle furieusement la finale contre Liverpool en 2022, que ça arrive toujours aux mêmes personnes. Oui. On peut dire aussi que le Real nous a fait une saison terrible, champion d’Espagne avec 95 points, invaincu en Ligue des Champions après avoir rencontré Manchester City en quarts de finale puis le Bayern en demi-finale, malgré Courtois et Militao qui sont les Croisés de August et Joselu comme seul attaquant à mettre derrière Vinicius et Rodrygo. Et au final, il n’y a pas de hasard.

Il y a quelque chose en plus dans cette équipe qui ne s’explique pas. “Je ne pourrais même pas dire ce qu’il y a de spécial à jouer sous ce maillot”, admet Camavinga. On a juste cette sensation de jouer pour un grand club, à chaque fois on est obligé de donner le meilleur. » Même chose pour Thibaut Courtois. « Il y a l’histoire, le club, les supporters, c’est un tout », glisse le Belge, stratosphérique alors qu’il disputait son tout premier match de Coupe d’Europe de la saison.

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Au final, cette impression de toujours dire la même chose avec cette équipe, d’être surpris malgré tout alors qu’on a déjà vu le film 20 fois, et cette forme d’admiration, qu’on le veuille ou non. “Aujourd’hui, c’était l’exemple parfait de ce qu’est cette équipe”, a déclaré Edin Terzic, le joueur battu de la soirée. Quand on voit à quel point on a perdu de l’élan sur un simple virage… » Tu n’es pas le premier, Edin, et certainement pas le dernier.

 
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