Militants CGT et salariés de La Poste se sont rassemblés en nombre devant l’entrée du palais de justice de Martigues, avant l’entrée aux prud’hommes de deux postiers ce mardi matin dans un climat de malaise professionnel et de colère (notre édition du 25 février). Dans la question, ” deux agents de production injustement licenciés pour comportement inapproprié », explique le délégué du personnel de la Plateforme Industrielle du Courrier (PIC) de Vitrolles. Magali Tardieu, secrétaire du syndicat CGT à La Poste, dénonce une volonté de « se débarrasser de la CGT pour qu’elle ne participe pas aux prochaines élections du CSE ».
Après une longue attente depuis le début de la séance à 11 heures jusqu’à sa clôture vers 13 heures, la déléguée du personnel CGT du PIC n’a pas caché son incrédulité dans la défense de la direction de La Poste. ” L’avocat de La Poste nous a paru dépassé. Il n’avait dans son dossier aucune autre preuve que ce que nous connaissions déjà. Il a passé les cinq premières minutes de son argument à comparer le cas des filles [les deux salariées licenciées, Ndlr] à une affaire de harcèlement sexuel voire de viol ! » La délibération est prévue le 31 juillet avec une réponse définitive. début août », selon le délégué.