« Le Tango est utilisé comme un support d’ouverture aux rencontres, à la mixité intergénérationnelle et sociale, et permet de s’immerger dans cet univers, incarné par les artistes de la Compagnie Impul’Sons, à travers ce spectacle. J’ai aussi voulu monter ce spectacle en réponse à la haine et au rejet de l’autre qui grandissent dans notre pays. »
A la croisée des rythmes
« Et le tango a une histoire très particulière, poursuit Myriam Beaune, car il est véritablement né de la rencontre d’univers musicaux et dansés très différents, qui vont de la polka polonaise à la musique flamenca espagnole, en passant par les rythmes cubains et africains. Il s’agit d’un syncrétisme de multiples répertoires instrumentaux initialement introduits en Argentine avec une émigration massive de toute l’Europe, survenue à la fin du XIXe siècle.et siècle. »
« Dans la chorégraphie, on retrouve des fragments rythmiques yiddish d’Europe de l’Est, des éléments typiquement africains ou liés à la musique flamenca, ou encore de la tarentelle italienne. Je ne sais pas s’il existe un autre genre musical aussi métissé que celui-là », demande Myriam Beaune.
Le spectacle est donc mis en scène par Myriam Beaune (mise en scène, écriture, narration, chant et flûte), accompagnée à la guitare de Jean-Bernard Pouey, et avec les danseurs argentins Marina Carranza et Pablo Tamburini.
