Les étudiants d’un collège d’Agen n’ont plus de professeur de français

Les étudiants d’un collège d’Agen n’ont plus de professeur de français
Les étudiants d’un collège d’Agen n’ont plus de professeur de français

l’essentiel
Depuis fin mars, les collégiens de Paul-Dangla à Agen n’ont plus de cours de français faute de remplacement d’un professeur. Les parents tirent la sonnette d’alarme.

« Nous ne voulons pas faire une révolution, dénoncer quoi que ce soit. Nous sommes vraiment très inquiets pour nos enfants. Plusieurs parents d’élèves du collège Paul-Dangla, à Agen, ont décidé de sensibiliser sur une situation qui dure depuis plusieurs mois au sein de l’école : le manque de professeurs de français.

“Depuis le 29 mars, il n’y a plus personne pour enseigner le français à nos enfants”

Suite à l’arrêt maladie de longue durée d’un professeur de langue de Molière le 11 décembre, certains collégiens n’ont pas suivi de cours de français pendant plus de trois mois. « Du 11 décembre 2023 au 29 janvier 2024, nos enfants n’avaient pas de professeur de français. Ensuite, un remplaçant, contractuel, a été trouvé jusqu’au 29 mars. Et depuis, il n’y a plus personne pour enseigner cette matière à nos enfants », explique un parent, membre de la Fédération des parents de l’enseignement public (PEEP) de Paul. -Collège Dangla.

Les mères et pères des élèves ont essayé le système D afin que leur collégien puisse poursuivre son apprentissage. Mais on ne s’improvise pas professeur de français, selon cette mère de famille, également membre de la PEEP. « J’ai essayé d’aller à la librairie, de lire des manuels de français pour les élèves de 4e, la classe de mon enfant, afin de pouvoir lui apporter un soutien scolaire », raconte cette dernière. Mais ce n’est pas possible. Je n’ai pas la méthodologie ou les connaissances littéraires d’un enseignant qualifié. Et nos enfants ont droit à cette éducation. J’ai peur que mon adolescent ait des lacunes pour le baccalauréat l’année prochaine. »

« Nous avons adressé deux lettres d’alerte aux Services départementaux de l’Éducation nationale du Lot-et-Garonne (DSDEN 47), en janvier et mars, et une au rectorat de Bordeaux en mars. Nous n’avons jamais eu de réponse », renchérit une autre membre du PEEP, mère d’un écolier.

Une solution temporaire trouvée en interne

Contactée, la DSDEN 47 reconnaît des « difficultés à recruter des professeurs de français ». Un problème « propre à ce sujet, qui n’est pas présent uniquement dans notre académie ». Quant à l’absence de réponse aux courriers de l’association des parents d’élèves, la DSDEN 47 reconnaît son erreur. « Ce n’est pas normal de ne pas avoir répondu », estime ce dernier. Les réponses aux lettres seront fournies rapidement. »

Les services de l’Éducation nationale du département affirment également avoir trouvé une solution d’ici la fin de l’année scolaire. « À partir de la semaine prochaine, un professeur de français du Dangla College fera des heures supplémentaires et assurera quatre heures de cours supplémentaires par semaine : deux pour une classe de 6e et deux pour une classe de 4e. Nous recherchons continuellement des enseignants pour remplacer les enseignants du Lot-et-Garonne. Avec le rectorat et la direction de l’établissement, nous avons tout mis en œuvre pour trouver une solution. »

 
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