C’est la Journée mondiale des oiseaux migrateurs

La campagne Journée mondiale des oiseaux migrateurs 2024 souligne l’importance des insectes pour les oiseaux migrateurs. Appelant à une action mondiale pour lutter contre cette menace émergente.

Comment est née la Journée mondiale des oiseaux migrateurs ?

Il a été initié en 2006 par le Secrétariat de l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA). le Secrétariat de la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS).

L’idée de créer une journée dédiée aux oiseaux migrateurs est née aux États-Unis en 1993. Encourager les festivals ornithologiques et les programmes éducatifs dans les Amériques. Bien que cette journée ait été et continue d’être célébrée avec succès dans l’hémisphère occidental, il manque quelque chose de similaire dans le reste du monde.

Ce n’est qu’en 2005 que furent lancées les Journées des oiseaux d’eau migrateurs, organisées en Afrique. Mais aussi en Europe et dans certaines régions d’Asie. Cet événement ayant été bien accueilli dans la région Afrique-Eurasie, il a été décidé d’étendre sa portée à une journée commémorative célébrant tous les oiseaux migrateurs du monde entier.

À partir de 2018, la nouvelle campagne commune adopte le nom unique de « Journée mondiale des oiseaux migrateurs ». De grands événements pour célébrer cette journée seront organisés deux fois par an. Le deuxième samedi de mai et d’octobre. Il aura fallu encore quelques années pour le mettre définitivement en place en 2023.

crédit photo : Dominique Gest

Le thème de cette année : « Protégeons les insectes, protégeons les oiseaux ! » »

A l’occasion de la deuxième célébration annuelle de la Journée mondiale des oiseaux migrateurs 2024, le 12 octobre, la campagne internationale, organisée par un réseau de partenaires mondiaux, appelle à une action urgente et implacable pour protéger à la fois les oiseaux migrateurs et les insectes dont ils dépendent. leur survie.

Le thème de cette année, « Protégez les insectes, protégez les oiseaux », souligne le rôle essentiel que jouent les insectes dans le cycle de vie de nombreux oiseaux migrateurs. Il attire l’attention sur le déclin mondial alarmant des populations d’insectes.

La Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage a préparé le 1avant étude de ce type sur le déclin des insectes et son importance pour les espèces migratrices. Elle l’a présenté à la quatorzième session de la Conférence des Parties en Ouzbékistan.

Selon le rapport, le déclin des insectes contribue à la perte de populations de nombreuses espèces insectivores migratrices. Surtout ceux qui en dépendent, car ils constituent leur principale Source de nourriture. Leur déclin pourrait également avoir des effets indirects en modifiant les fonctions des écosystèmes et des habitats qui y sont présents. Par exemple en induisant des modifications de la végétation, qui pourraient à leur tour moins bien abriter les espèces se reproduisant au sol. Ou fournissez moins de fruits pollinisés par les insectes aux oiseaux frugivores.

crédit photo : Dominique Gest

Les espèces migratrices en France étudiées de près par Isnea

L’Institut Scientifique Nord Est Atlantique est administré selon le régime français des associations loi 1901.

Son objectif est de mettre en œuvre des études et des programmes de recherche scientifiques à forte valeur ajoutée. Afin de mieux comprendre le fonctionnement écologique et la biologie des organismes vivants. Ceci dans le but de promouvoir une gestion durable des espèces et des habitats naturels. Vu la réglementation européenne et les conventions internationales en matière de conservation de la biodiversité.

L’institut s’appuie principalement sur l’association et la contribution active de plusieurs fédérations départementales de chasseurs. Ceux-ci contribuent à ses opérations financières et lui offrent un appui technique. L’ISNEA est géré par un conseil d’administration, appuyé par un conseil scientifique. S’appuyant sur une étroite collaboration avec des experts scientifiques de renommée internationale.

photo credit: Isabelle Leca

Le programme scientifique de l’ISNEA comporte plusieurs volets dont le principal est d’accroître les connaissances sur l’état de conservation des espèces. Les protocoles et méthodes d’études sont reconnus par les autorités scientifiques et administratives et combinent plusieurs approches scientifiques et techniques innovantes. A ce titre, les professionnels spécialisés sont fortement impliqués dans les missions pluriannuelles de suivi des populations.

La portée géographique de l’ISNEA, principalement concentrée sur la moitié nord de la France, a vocation à s’étendre au nord-ouest de l’Europe car plusieurs des espèces étudiées sont composées d’oiseaux migrateurs qui se déplacent périodiquement entre l’Europe du Nord et la péninsule ibérique traversant la France. .

 
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