C’est la première fois que les États-Unis, principal allié d’Israël, imposent publiquement des conditions de soutien à l’État juif. Mercredi 8 mai, Joe Biden a indiqué qu’il n’hésiterait pas à stopper la livraison de certaines armes à l’armée israélienne, si cette dernière poursuivait l’offensive prévue sur la ville de Rafah.
« S’ils entrent à Rafah, Je ne leur livrerai pas les armes qui ont toujours été utilisées (…) contre les villes », a-t-il déclaré dans une interview à CNN. Interrogé sur la décision américaine de suspendre la livraison d’une cargaison de bombes, il a commenté : « Des civils ont été tués à Gaza à cause de ces bombes », a-t-il ajouté : « C’est grave. ».
Les Etats-Unis mettent ainsi les mots en action après avoir mis en garde à plusieurs reprises contre toute offensive majeure dans la ville du sud de la bande de Gaza, où 1,4 million de Palestiniens ont trouvé refuge, beaucoup ayant fui les bombardements dans le nord. Malgré les condamnations internationales, le Premier ministre israélien a promis de lancer cette offensive, indispensable selon lui pour détruire les derniers bataillons du mouvement islamiste dans le territoire palestinien.
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