Conflit israélo-palestinien : l’ONU appelle à la réouverture immédiate des points de passage de Rafah et Kerem Shalom
Les points de passage de Rafah et Kerem Shalom, dont la fermeture par Israël coupe le flux d’aide vers Gaza, doivent être rouverts « immédiatement », a exhorté mardi le secrétaire général de l’ONU, appelant le gouvernement israélien à « arrêter l’escalade ».
Publié le 07/05/2024 à 16h36
Les points de passage de Rafah et Kerem Shalom, dont la fermeture par Israël coupe le flux d’aide vers Gaza, doivent être rouverts « immédiatement », a exhorté mardi le secrétaire général de l’ONU, appelant le gouvernement israélien à « arrêter l’escalade ».
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« La fermeture des points de passage de Rafah et de Kerem Shalom est particulièrement préjudiciable à une situation humanitaire déjà désespérée. Ils doivent être rouverts immédiatement », a déclaré Antonio Guterres aux journalistes.
Kerem Shalom, principal point de passage de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza, a été fermé dimanche par Israël après des tirs de roquettes, et l’armée israélienne a pris mardi le contrôle de Rafah, à la frontière égyptienne, coupant l’accès de l’aide humanitaire au territoire palestinien assiégé. .
Dans ces circonstances, « nous risquons par exemple de manquer de carburant ce soir », a relevé Antonio Guterres.
« J’appelle le gouvernement israélien à mettre un terme à l’escalade et à s’engager de manière constructive dans les discussions diplomatiques en cours », a-t-il ajouté, appelant à la fois Israël et le Hamas à faire preuve de « courage politique » pour parvenir à un accord sur une trêve.
« Après plus de 1 100 Israéliens tués lors des attaques du Hamas du 7 octobre, après plus de 34 000 Palestiniens tués à Gaza, n’en avons-nous pas vu assez ? “, il a dit. « Les civils n’ont-ils pas subi suffisamment de morts et de destructions ? « .
“Ne vous y trompez pas : un assaut généralisé sur Rafah serait une catastrophe humaine”, a-t-il également insisté, alors que l’armée israélienne déployait des chars et appelait des dizaines de milliers de familles de cette ville surpeuplée à évacuer.
Mais « il n’y a aucun endroit sûr à Gaza », a-t-il répété, craignant « d’innombrables victimes civiles supplémentaires ».
« Même les meilleurs amis d’Israël sont clairs : un assaut contre Rafah serait une erreur stratégique, un désastre politique et un cauchemar humanitaire », a souligné Antonio Guterres, appelant « tous ceux qui ont une influence sur Israël à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour contribuer à éviter une tragédie encore plus grande.
