Malgré la visite d’Emmanuel Macron à Marseille dans le cadre de l’opération « Place Net », la ville reste marquée par le trafic de drogue et les violences qui en découlent. Selon les informations de BFMTV, un adolescent de 17 ans a été abattu dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 mai, dans une ville au nord de Marseille. Entre vendredi 26 et dimanche 28 avril, la cité phocéenne a été le théâtre de cinq fusillades, qui ont fait un mort et deux blessés sur fond de trafic de drogue.
Une auditrice lui a demandé ce qu’elle comptait faire pour lutter contre « une insécurité permanente » à Marseille, Marine Le Pen a répondu, sur le plateau de RMC et BFMTV, qu’il fallait «mobiliser tout notre arsenal criminel» : « Nous sommes dans une situation qui nécessite quasiment un état d’urgence sanitaire et un état d’urgence migratoire. » Selon le président du groupe RN à l’Assemblée nationale, « Une partie de l’insécurité est la conséquence de l’immigration clandestine, comme le disent les chiffres du ministère de l’Intérieur. » Ainsi, Marine Le Pen souhaite “dissuader” actes de violence en mettant en place des règles qui « sacraliser » intégrité physique: « Quand on sera condamné à 6 mois pour coups et blessures, on ne pourra pas avoir d’aménagements de peine ou de peines alternatives comme le bracelet électronique »a-t-elle plaidé.
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L’ancienne présidente du Rassemblement national s’est également dite totalement opposée à la légalisation du cannabis : « L’idée selon laquelle les trafiquants de drogue deviendraient soudainement des plâtriers ou des boulangers est une aberration. Ils trouveront une autre façon de faire du commerce. »
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