Rebond de l’indice FAO – .

Rebond de l’indice FAO – .
Descriptive text here

Pour le mois d’avril 2024, l’indice FAO des prix de la viande a enregistré la plus forte hausse avec une valeur moyenne de 116,3 points, soit une augmentation de 1,9 point (1,6%) de plus qu’en mars.

L’Indice FAO des prix alimentaires d’avril 2024 montre un léger rebond de 0,3% par rapport à sa valeur révisée du mois précédent. Cette hausse s’explique par une hausse des prix de la viande et des huiles végétales ainsi que des céréales.

La chute des prix du sucre et des produits laitiers n’a pas eu d’effet majeur selon le rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. L’indice s’est donc établi à 119,1 points en avril contre 118,8 en mars dernier, et il s’agit du deuxième rebond mensuel consécutif, indique le FAO, après sept mois de tendance à la baisse.

Sa valeur est toutefois inférieure de 9,6 points ou 7,4% par rapport à celle affichée l’an dernier pour la même période mensuelle. Le niveau le plus bas de l’indice, établi sur la base des prix de cinq produits (viande, céréales, huiles végétales, sucre et produits laitiers), a été enregistré en février dernier avec 117,4 points.

Pour le mois d’avril 2024, l’indice FAO des prix de la viande a enregistré la plus forte hausse avec une valeur moyenne de 116,3 points, soit une augmentation de 1,9 point ou 1,6% de plus par rapport au mois de mars. “Il s’agit de la troisième hausse consécutive de l’indice qui se situe à un niveau légèrement inférieur (0,4%) à celui d’il y a un an”, note le rapport de la FAO.

Le mois dernier, les prix internationaux de la viande de volaille ont augmenté, en réponse aux achats stables d’importations dans les pays du Moyen-Orient dans un contexte de problèmes de production persistants dus aux épidémies de grippe. de la volaille, de même pour les prix de la viande bovine qui ont augmenté en réponse à une hausse de la demande des principaux importateurs.

Le resserrement saisonnier des approvisionnements en Océanie a également fait grimper les prix de la viande ovine sur les marchés.
Concernant les céréales, l’Indice FAO affiche une moyenne de 111,2 points en avril, en hausse de 0,3% par rapport à mars, mais reste en baisse de 25 points ou 18,3% par rapport à sa valeur d’avril 2023. « Après trois mois consécutifs de baisse, la moyenne mondiale des exportations de blé les prix se sont stabilisés en avril.

La pression à la hausse sur les prix, due aux inquiétudes concernant l’impact de conditions de croissance défavorables sur les récoltes de 2024 dans certaines parties de l’Union européenne, de la Fédération de et des États-Unis d’Amérique, a été compensée par la forte concurrence qui persiste entre les principaux pays exportateurs, » indique le rapport.

Perturbation logistique

Les prix du maïs ont augmenté, entraînés par des perturbations logistiques dues aux dommages aux infrastructures en Ukraine, mais aussi par l’assombrissement des perspectives de production au Brésil. Le prix de l’orge a également enregistré une hausse alors que les prix du sorgho et du riz ont baissé. Quant aux huiles végétales, l’indice des prix de la FAO a enregistré une valeur moyenne de 130,9 points, en hausse de 0,3% par rapport à mars.

Il s’agit de sa plus forte hausse depuis 13 mois. « Cette modeste hausse reflète l’effet net de l’appréciation des prix de l’huile de tournesol et de l’huile de colza, qui a plus que compensé la légère baisse des prix de l’huile de palme et de l’huile de colza. soja », précise le même rapport.

La hausse des prix de l’huile de tournesol et de colza est due aux forts achats d’importations à travers le monde et aux craintes liées aux conditions climatiques défavorables. Par ailleurs, l’indice des prix des produits laitiers s’est établi à 123,7 points, en baisse de 0,3 point par rapport à mars, après six mois consécutifs de hausse, réagissant essentiellement à une nette baisse des prix du lait écrémé en poudre.

Les prix mondiaux du fromage ont également légèrement baissé grâce au raffermissement de la valeur du dollar américain, contrairement aux prix du beurre qui ont poursuivi leur tendance à la hausse ainsi que ceux du lait entier en poudre portés par la forte demande et la baisse saisonnière de la production. en Océanie.

L’indice FAO des prix du sucre s’est établi à une valeur moyenne de 127,5 points, en hausse de 4,4% par rapport au mois précédent et en baisse de 14,7% par rapport au mois d’avril 2023. « La baisse des prix mondiaux du sucre est principalement imputable à une amélioration de la perspectives d’approvisionnement mondiales dues principalement à une production plus élevée que prévu en Inde et en Thaïlande. Tout comme la hausse des prix du pétrole brut et de l’éthanol a, entre autres raisons, contenu la baisse des prix mondiaux du sucre.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV la situation est “loin d’un retour à l’apaisement”, selon Sonia Lagarde, maire de Nouméa
NEXT le lycée professionnel Isnelle Amelin remporte le prix Albioma