Pourquoi l’agence Charentes Tourisme s’est lancée dans le métaverse ? – .

Pourquoi l’agence Charentes Tourisme s’est lancée dans le métaverse ? – .
Descriptive text here

Cette semaine, l’agence de développement touristique Charentes Tourisme a annoncé investir dans le métaverse en créant 3 espaces virtuels, celui des Charentes, Angoulême et Châtelaillon-Plage. Pourquoi avez-vous décidé de miser sur cette technologie ? Quelle est l’ambition touristique derrière cette expérimentation ? Entretien avec Gallic Guyot, directeur général de Charentes Tourisme.

Quel a été le point de départ de ce projet de métaverse ?

Gallic Guyot, directeur général de Charentes Tourisme

Tout a commencé lorsque nous avons présenté notre nouvelle stratégie et pris des mesures pour devenir une association à mission. Nous souhaitons accompagner les territoires et les filières face aux défis et aux mutations du tourisme. Ces défis sont environnementaux, mais pas seulement. Un autre défi est de transformer nos outils, nos supports, pour mieux s’adresser aux jeunes générations. Ce projet est le fruit d’un échange avec François-Xavier Goemare, Co-fondateur de Wytland, dont j’ai aimé le discours et l’approche. Son idée est que le métaverse est avant tout un outil relationnel et pas seulement technologique. Ma priorité était de créer un collectif incluant des personnes de la génération Z. C’est pourquoi nous avons noué un partenariat avec l’école de commerce Excelia. Nous avons également travaillé avec l’Office de Tourisme d’Angoulême, la Cité de la BD, l’Office de Tourisme de Châtelaillon-Plage et le Comité Régional du Tourisme Nouvelle-Aquitaine.

Quelle est votre ambition avec ces 3 métavers ?

Nous souhaitions créer un espace adapté aux nouvelles générations. Cette expérimentation permettra d’évaluer notre capacité à mobiliser les jeunes dans ces espaces afin de déclencher leur arrivée dans la région. C’est pourquoi nous avons travaillé en étroite collaboration avec les étudiants d’Excelia, afin de comprendre leurs attentes et les thématiques qui les touchent. Parmi eux, la mobilité douce et le patrimoine se sont particulièrement démarqués. Ces métavers ont vocation à devenir des espaces de socialisation, nous souhaitons créer une communauté. Peut-être allons-nous droit dans le mur, mais l’heure n’est pas encore venue de faire le point. Quand je vois des écoles investir massivement dans cette technologie et en faire un enjeu pédagogique, je me dis qu’on est sur la bonne voie.

Combien a coûté le développement de ces espaces virtuels ?

Notre budget global était de 20 000 euros avec un cofinancement d’Excelia et du CRT à hauteur de 2 000 euros. Mon objectif est d’obtenir une nouvelle enveloppe l’année prochaine afin de continuer à faire vivre et évoluer ces espaces. L’idée est que ce projet soit cofinancé, c’est notre logique depuis le début.

Comment voyez-vous l’évolution de ces métavers ? Envisagez-vous d’organiser des événements virtuels comme Nice l’a fait avec son Carnaval ?

L’avantage de ces espaces virtuels, c’est qu’on peut imaginer beaucoup de choses. Nous réfléchissons par exemple à créer des expériences insolites et exclusives, notamment avec la Cité de la BD, comme un accès unique aux archives. Nous parlons également aux festivals. Les vies pourraient être organisées dans ces métavers. Mais nous ne voulons pas enfermer les jeunes dans le numérique. Ce que nous souhaitons avant tout, c’est déclencher leur arrivée en les inspirant. Tout comme les sites Web le faisaient autrefois.

Photo d’ouverture : Wytland

Tous nos articles sur le métaverse sont disponibles ici

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Un ami proche de Donald Trump le trouve joli quand il dort
NEXT les Rouge et Noir prêts à faire la même chose qu’à Clermont ! Suivez le match en direct