Article réservé aux abonnés
Publié sur : 03.05.2024
Par : Recueilli par Irène Aubert
En lisant : 5 minutes.
A la tête du laboratoire d’œnologie éponyme, Matthieu Dubernet œuvre depuis dix ans à faire tomber le mur entre œnologie et viticulture. Son objectif ? Changer les habitudes pour contrer la tendance à la désertification qu’il observe et continuer à produire des vins de qualité. Un combat d’avant-garde, car le Languedoc est à l’avant-garde du changement climatique.
Vous utilisez le mot désertification pour qualifier les sols viticoles. Comment en êtes-vous arrivé à ce constat ?
La désertification ne signifie pas que le Languedoc sera couvert de cactus. C’est un phénomène de perte de fertilité défini par la science agronomique. Et c’est ce que nous constatons sur la base de nos analyses : nous constatons une chute violente des paramètres physico-chimiques du sol. On mesure par exemple une teneur moyenne de 1,4% de matière organique dans le Languedoc, mais aussi dans la vallée du Rhône, à Bordeaux. Seule la Champagne est mieux équipée.
Dans 20 ans,…
Le reste est réservé aux abonnés
Accès illimité à nos contenus et nos newsletters thématiques
S’abonner
Déjà abonné ? Ouvrir une session
Cet article est réservé aux abonnés
Ouvrir une session / S’abonner