Villefranchise Estelle Cantaloube a trouvé un équilibre entre institut de beauté et le chant

Villefranchise Estelle Cantaloube a trouvé un équilibre entre institut de beauté et le chant
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Originaire de La Rouquette, près de Villefranche-de-Rouergue, elle vient d’ouvrir sa boutique à Albi et aime monter sur scène.

“J’en ai barré plusieurs !” Estelle Cantaloube garde des souvenirs très précis de cette période. Pourtant, elle n’avait que 3 ou 4 ans. Sa mère lui avait offert un tourne-disque et elle n’a pas oublié : « Il jouait toute la journée et j’écoutais vraiment tout. Classique, variété française des années 80, disco… ». Elle a ensuite eu à répétition ses règles Jean-Michel Jarre. Plutôt sur baladeur car le tourne-disque était passé de mode.

« J’étais curieux de nature et tout m’inspirait »

« J’étais curieuse de nature et tout m’inspirait », avoue-t-elle. Elle jonglait régulièrement avec les notes, mais c’est grâce aux paroles de son entourage qu’elle a pris conscience de son talent. Elle entendait souvent : « Wow, tu chantes bien !

Née en 1976 à Villefranche-de-Rouergue, Estelle Cantaloube a toujours chanté. « Il n’y avait pas de virus familial, mais j’ai très vite su que j’avais une âme d’artiste », raconte l’intéressé. Ayant grandi à La Rouquette, où elle séduit son premier public dans la cour de l’école primaire, elle fait ensuite ses études à la Perle du Rouergue voisine, au collège Francis-Carco puis au lycée Raymond-Savignac.

Après la 3e année, elle choisit un BEP de secrétariat et un CAP d’esthétique, avant de retourner à l’enseignement général pour obtenir un baccalauréat en action commerciale. Même si elle a eu le goût du travail rémunéré d’esthéticienne, l’expérience n’a duré qu’un an car elle avait… une double vie ! Elle cumule en effet le métier de chanteuse, en tant qu’interprète intermittente.

“Je n’avais plus envie de chanter pour gagner un salaire !”

Tout a commencé lors… du mariage d’un ami. Le curé ne souhaitant pas de sonorisation, la mariée s’est retrouvée gênée et lui a donc demandé d’interpréter « Quand on a que l’amour », de Jacques Brel, a cappella. Elle a conquis tous les participants. Estelle Cantaloube rejoint ensuite son premier groupe, l’orchestre Michel Bonin, avec, à ses côtés, Daniel Alogues et Jérôme Pouget.

« Il y avait trop de paillettes ! »

En tournée avec eux pendant près de quatre ans, passant avec une grande aisance de la variété à la musette, elle confie ensuite sa voix à l’ensemble Lotois orchestré par Serge Navarro, puis au groupe Sirocco. Son parcours a pris « une autre dimension », mais visiblement pas à son goût. «Je m’éloignais de qui j’étais», confirme-t-elle. « Oui, c’était une bonne école, oui, j’ai appris beaucoup de choses, mais je ne m’épanouissais plus. Il y avait trop de paillettes !

Du coup, elle change de partition, montant seule sur scène, pour des soirées, comme à Garric (Tarn), le 25 mai, pour des mariages (la liste est bien remplie pour l’été), pour des animations gospel dans les églises… « Je ne pouvais pas arrête parce que la musique contribue à mon équilibre, assure-t-elle. Je ne voulais plus chanter pour gagner un salaire ! Ça a gâché ma passion et il y avait trop de pression pour faire des rendez-vous, coûte que coûte, j’ai envie de chanter quand j’en ai envie, pour le plaisir et pas par obligation.

Mère de deux enfants (12 et 16 ans), Estelle Cantaloube est désormais « moins chanteuse et plus esthéticienne ». Après avoir travaillé à Villefranche-de-Rouergue, puis à La Rouquette, elle vient d’ouvrir son institut de beauté, baptisé Estelle dermo esthétique, à Albi, 32 rue du Docteur Camboulives. « J’ai regardé Toulouse, mais je voulais une ville à taille humaine », conclut-elle. “J’ai craqué et je suis déjà très heureux de me retrouver ici.” Elle a l’habitude de… trouver sa voie !

 
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