Joe Biden craint que le vote ne soit pas « apaisé »

(Washington) A un mois de l’élection présidentielle américaine, Joe Biden s’est inquiété vendredi du risque que le vote ne soit pas “pacifique”, en raison du comportement du candidat républicain Donald Trump.


Publié à 12h05

Mis à jour à 15h07

Camille CAMDESSUS

Agence France-Presse

“Les choses que Trump a dites et celles qu’il a dites la dernière fois alors qu’il n’aimait pas le résultat des élections étaient très dangereuses”, a prévenu le président américain.

“Je suis donc inquiet de ce qu’ils vont faire” pendant le vote, a-t-il déclaré lors d’un échange improvisé avec des journalistes dans la salle de presse de la Maison Blanche.

“Rhétorique”

L’élection du 5 novembre, opposant la vice-présidente démocrate Kamala Harris à l’ancien leader républicain Donald Trump, s’annonce aussi indécise que tendue.

A l’approche du vote, les illustrations d’une société américaine à fleur de peau sont omniprésentes. Les centres électoraux des comtés les plus contestés, cibles de fortes tensions il y a quatre ans, se sont transformés en forteresses, protégées par des clôtures en fer forgé et des détecteurs de métaux.

La certification des résultats de l’élection présidentielle au Capitole, théâtre le 6 janvier 2021 d’un attentat de trumpistes déchaînés, sera cette fois encadrée par le plus haut niveau de sécurité possible pour un événement officiel.

La crainte est qu’une fois de plus, le vote soit si serré qu’il ne faudra pas des heures, mais des jours pour déclarer un vainqueur. Donald Trump, qui n’a jamais reconnu sa défaite en 2020, a déjà posé les premières pierres d’une nouvelle contestation, accusant réunion après rencontre les démocrates de « tricher comme l’enfer ».

Le candidat républicain a également imputé la deuxième tentative d’assassinat dont il a été victime à la « rhétorique » de ses adversaires, tandis que les démocrates l’accusent au contraire d’être l’instigateur d’un climat politique parfois insupportable.

type="image/webp"> type="image/jpeg">>>

PHOTO OCTAVIO JONES, REUTERS

Les partisans attendent avant une conférence de presse organisée par le candidat républicain à la présidentielle et ancien président des États-Unis Donald Trump et le gouverneur de Géorgie Brian Kemp.

Trump revient à Butler

Le républicain septuagénaire reviendra également samedi sur les lieux de la première tentative d’assassinat, où il a échappé de peu à être abattu par un tireur en juillet, dans la ville de Butler en Pennsylvanie, pour un nouveau meeting de campagne.

Son équipe a déjà annoncé la présence d’un invité de marque : Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, propriétaire de X, Tesla, ou encore SpaceX.

type="image/webp"> type="image/jpeg">>>

PHOTO EVELYN HOCKSTEIN, ARCHIVES REUTERS

Kamala Harris est attendue dans le Michigan, Etat clé de la région des Grands Lacs et symbole du déclin industriel aux Etats-Unis à partir des années 1980.

Avant cela, Donald Trump se trouvait vendredi en Géorgie, un Etat durement touché par l’ouragan Helene qui a fait plus de 200 morts aux Etats-Unis. Lors de ce déplacement, il a accusé la Maison Blanche de gestion « terrible » de la crise.

Kamala Harris se trouve dans le Michigan, un État clé de la région des Grands Lacs et symbole du déclin industriel aux États-Unis à partir des années 1980.

La candidate démocrate a débuté son déplacement dans la grande ville de Détroit, berceau de l’industrie automobile américaine, où elle souhaite renforcer son image de candidate pro-syndicale.

Alors que l’électorat ouvrier était traditionnellement favorable aux démocrates, Donald Trump a réussi depuis son entrée sur la scène politique en 2015 à s’attirer les faveurs d’un grand nombre de ses membres.

Pour tenter de freiner cet exode, Kamala Harris pourra bénéficier dans les prochaines semaines d’un soutien de poids en la personne de Barack Obama. Toujours très populaire, le premier président noir de l’histoire des Etats-Unis montera sur le terrain dans plusieurs Etats clés jusqu’au vote du 5 novembre, a annoncé vendredi l’équipe de campagne du vice-président démocrate.

type="image/webp"> type="image/jpeg">>>

PHOTO AL DRAGO, BLOOMBERG

Kamala Harris pourra bénéficier d’un soutien fort dans les prochaines semaines en la personne de l’ancien président Barack Obama.

Dans le Michigan, Kamala Harris fera également escale à Flint. Selon CNN, elle rencontrera des dirigeants locaux des communautés arabe et musulmane, dont beaucoup de membres sont en colère contre le soutien indéfectible des États-Unis de Joe Biden à Israël.

Cet électorat a joué un rôle majeur dans la victoire de Joe Biden en 2020 dans le Michigan, et devrait à nouveau peser lourd le 5 novembre.

Trump affirme que le patron de JPMorgan le soutient, la banque nie

type="image/webp"> type="image/jpeg">>>

PHOTO EVELY HOCKSTEIN, REUTERS

Le grand patron de la banque JPMorgan Chase, Jamie Dimon

La banque américaine JPMorgan Chase a affirmé vendredi que son patron Jamie Dimon n’avait pas soutenu l’ancien président et candidat républicain à la Maison Blanche, Donald Trump.

Un message a été posté sur le compte du milliardaire sur son réseau Truth Social vendredi vers 14 heures disant : « Nouveau : le patron de JPMorgan, Jamie Dimon, a soutenu Trump pour la présidence », accompagné d’une photo de M. Dimon.

Ce dernier est considéré comme l’un des dirigeants les plus puissants au monde.

“Cette publication est fausse”, a réagi un porte-parole de la banque JPMorgan. “Jamie n’a soutenu aucun candidat”, a-t-il déclaré.

Le message était toujours sur le compte de M. Trump à 16h30.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV qui était Fred Trump Jr., son frère alcoolique décédé à seulement 42 ans ?
NEXT Lézat-sur-Lèze. Great success for Heritage Day