« Il n’y a que de l’excitation et du plaisir, pas de stress » – .

« Il n’y a que de l’excitation et du plaisir, pas de stress » – .
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A deux jours de la fin de la saison de Ligue 2, Angers Sco est plus que jamais en course pour monter en Ligue 1. Mais les joueurs d’Alexandre Dujeux qui se rendent à Annecy ce vendredi (20h45) ne sont plus maîtres de leur destin. et doit compter sur un faux pas de Saint-Etienne pour récupérer la deuxième place, synonyme d’accession directe.

Entretien, Zinédine Ould Khaled.

Si on vous avait dit en début de saison que vous seriez en lice pour une montée en Ligue 1…

Vu la préparation qu’on avait fait et notre début de saison, non je n’y aurais pas cru pour être honnête. Aujourd’hui, la réalité est que nous courons pour nous élever, même si nous n’avons pas notre destin entre nos mains. Il faut en être conscient, gagner les deux prochains matches et voir ce que fait Saint-Etienne. Évidemment, nous les surveillions, tout comme eux surveillent ce que nous faisons.

Comment vivez-vous ce sprint final ?

C’est un vrai plaisir, c’est excitant de jouer quelque chose à chaque match. Surtout quand on connaît le contexte difficile de la saison dernière. Nous y vivons une saison très excitante. Nous courons pour une ascension et c’est quelque chose d’exceptionnel à vivre. Il n’y a que de l’excitation et du plaisir, pas de stress. Nous sommes très détendus et nous avons tous envie de bien faire les choses, en espérant être tous heureux le soir du match contre Dunkerque.

Considérez-vous cette fin de saison comme un accélérateur dans votre carrière au vu de l’enjeu ?

Bien sûr. La saison dernière, je n’ai fait que quatre matches et collectivement, c’était catastrophique pour le club. Aujourd’hui, nous faisons une très très bonne saison. J’ai du temps de jeu, je suis content et je prends ce qu’il y a à prendre. J’enchaîne les matches, j’essaie de tout donner pour l’équipe, ces derniers temps ça marche plutôt bien même si on n’a plus notre destin entre nos mains après notre défaite à Charlety.

Voir aussi : VIDÉO. Ligue 2 : les relégués, la course folle vers les sommets… Les enseignements de la 36e journée

Le fait de ne plus avoir son destin entre ses mains change-t-il votre façon d’aborder les deux derniers matches ?

Non parce que nous avons quelque chose de très important à jouer et ça a toujours été le cas cette saison. Nous voulons gagner nos deux matches et voir ce que nous voyons. Si c’est les barrages, ce sont les barrages, si c’est la montée, nous ferons une grande fête tous ensemble à Kopa.

« Il ne faut pas être dans les calculs, on verra après Dunkerque… »

Votre meilleure période actuelle est-elle aussi due à une nouvelle insouciance dans votre jeu ?

Malheureusement, nous avons connu une crise dans les pires moments. Les équipes qui couraient avec nous ont bien joué à ce moment-là. Aujourd’hui, nous sommes plutôt bien revenus. Maintenant, nous savons que nous devons gagner chaque match qui vient.

Il y a aussi des changements tactiques en défense et au milieu de terrain….

Le coach l’a expliqué aux personnes concernées. C’était très clair. Après tout, tout le monde s’entend très bien dans le groupe, et tout le monde joue bien quand il faut jouer. Tout le monde l’a bien pris. Quant à ma position personnelle, je m’en fiche. Le plus important c’est d’être présent pour l’équipe.

Le coach vous a-t-il envoyé des consignes différentes selon le positionnement de Pierrick Capelle ou d’Himad Abdelli au milieu ?

On a la chance d’avoir un coach qui nous laisse beaucoup de liberté. La configuration des trois environnements a changé, mais nous sommes très libres. Si on regarde les matchs, je me retrouve un peu plus bas que les deux, eux un peu plus haut que moi. Parfois, c’est Pierrick qui est un peu plus bas et nous deux un peu plus haut… On a une liberté totale au milieu de terrain.

Avez-vous le sentiment que cela perturbe les adversaires ?

Je pense qu’il nous a manqué un peu d’insouciance, que nous avons retrouvé lors de nos derniers matches. Même à Paris, même si on perdait, on a pris des risques en première mi-temps et c’est ce qu’il nous faut. Avec Joseph (Lopy), ça a aussi bien marché. Toute l’équipe travaille bien, pas seulement au milieu de terrain.

Comment gérez-vous cette fin de saison sur le plan physique ?

On a eu des semaines avec trois matches, sans pouvoir beaucoup s’entraîner. Le plus important dans ces moments-là c’est le travail de l’ombre, la récupération, c’est essentiel pour éviter les blessures. Nous nous en sortons plutôt bien là-dessus.

Comment avez-vous vécu le match de Saint-Etienne la semaine dernière ?

J’ai regardé le match contre Guingamp. Je pense aussi qu’ils ont regardé le nôtre. J’espérais que Guingamp fasse un bon résultat. C’est mon ami Jacques Siwe qui a marqué le but égalisateur pour Guingamp donc j’étais très content pour lui.

Cette fois, vous jouez en même temps que Saint-Etienne. Vous tiendrez-vous informé des résultats ?

Vous n’êtes pas obligé d’être dans les calculs. On verra après Dunkerque. Je préfère connaître le résultat à la fin du match. Pendant le match, je reste dans ma bulle et je ne me vois pas demander des informations sur ce que fait Saint-Etienne…

 
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