Face à ces défis, pourquoi ne pas élargir vos horizons et franchir la frontière linguistique ? Après tout, l’amour n’est-il pas un langage universel ? C’est le constat que fait Annemieke Dubois, fondatrice de l’agence de rencontres Jade & Jules. « Là où le fossé culturel était autrefois important, je constate désormais que les célibataires s’ouvrent de plus en plus aux autres, au-delà des barrières linguistiques. Ils sont devenus plus curieux, que ce soit sur le plan personnel ou politique.
Les contraires s’attirent… parfois
Même si la langue ne semble plus poser de problème, certaines différences culturelles subsistent. Par exemple, selon le site Le monde de demainles Flamands ont tendance à être plus directs dans leur communication que leurs homologues francophones. Imaginez une femme demandant : «Est-ce que tu aimes ma nouvelle tenue ? Si la réponse est négative, un Flamand pourrait simplement répondre : “Non, pas vraiment.” De quoi déstabiliser certains cœurs sensibles !
Mais les différences ne s’arrêtent pas là. Lorsqu’il s’agit de gestes romantiques, les francophones optent souvent pour une approche plus passionnée et démonstrative, tandis que les Flamands privilégient la stabilité et la fiabilité. Une petite remarque, tout de même : soyons honnêtes, cette recherche de stabilité peut aussi bien correspondre à certains francophones.
Dernière différence évoquée : la rapidité dans les relations. Là où le francophone serait plus prompt à exprimer ses sentiments et à s’exprimer rapidement de manière exclusive, le Flamand, fidèle à son pragmatisme, prendrait son temps. Pour lui, il est essentiel de bien connaître l’autre avant de penser à s’engager ou à partir en week-end en amoureux. On ne plaisante pas avec l’amour… ni avec l’organisation !
Absurde ?
Bien entendu, ces différences ne s’appliquent pas à l’ensemble de la population. Il est probable que certains Flamands se retrouvent davantage dans des comportements de francophones, et vice versa. Le plus important au final c’est de se retrouver, non ? L’amour, après tout, est une question de compromis. Et une fois la barrière de la langue surmontée, il ne reste plus qu’à se laisser porter par ses ressentis.
