Benoît Bouvet (AJ Blois-Onzain) termine « en mode survie »

Benoît Bouvet (AJ Blois-Onzain) termine « en mode survie »
Benoît Bouvet (AJ Blois-Onzain) termine « en mode survie »

On ne peut qu’admirer l’exploit réalisé par Benoît Bouvet, lors de sa première participation aux Six Jours de France, à Vallon-Pont-d’Arc (Ardèche).

Durant le 18e édition de cette épreuve unique en France où l’objectif de chaque participant était de parcourir la plus grande distance en six jours (soit 144 heures) autour d’un anneau asphalté entièrement plat de 1 134 m, l’athlète licencié à l’AJ Blois-Onzain a terminé 15e sur 42 coureurs, totalisant un peu plus de 551 km.

Plus de deux marathons par jour

Benoît Bouvet a donc réalisé l’équivalent de plus de deux marathons par jour lors de cette course qui rassemble une centaine d’athlètes, coureurs ou marcheurs venus d’une vingtaine de pays, alors que tout est bien entendu mis en œuvre par les organisateurs. pour le bien-être des participants (logistique, intendance, assistance médicale 24h/24, etc.).

Aujourd’hui professeur d’histoire-géographie au collège Pierre-de-Ronsard à Mer, le sportif a commencé à courir dès son entrée en sixième. « Par la suite, j’ai pratiqué le demi-fond au club de l’US Nemours. Ensuite, j’ai abandonné la piste pour me concentrer sur des courses hors stade, dont une trentaine de marathons, avec un record de 2 heures 48 minutes. En 2009, je passe le permis de l’AJBO et fais mes premiers 100 km à Theillay en 10h 13′ 15”. Puis en 2022, j’ai participé aux 24 heures d’Albi. »

C’est ensuite, grâce à la publicité, qu’il apprend l’existence de cette course des Six Jours en France. « Après réflexion, j’ai participé à cette course sans préparation particulière, mais pour découvrir de nouvelles sensations »explique Benoît.

Tout se passe dans l’esprit

Dans une telle course, le mental prime sur le physique. « Ma motivation première était de me dépasser, de connaître les limites de mon corps : j’ai été servie. J’ai alterné course et marche »analyse Loir-et-chérien.

Dès le troisième jour, vers les 200 km, Benoît ressent une douleur à la cheville (tendinite des releveurs). Cela passe ensuite de 6e à 15e lieu. « C’est une chute libre et tout se passe alors dans l’esprit. Il faut accepter la douleur, gérer des conditions météo défavorables (vent, froid et pluie) et récupérer en dormant (environ 4 heures par nuit). Repartir après un repos est le plus dur, il faut réhabituer le corps à la douleur. »

Le soutien, très important pour le mental

Dans ces conditions, le soutien est très important. « Recevoir des messages d’encouragement de la part d’amis, de membres de la famille et d’autres coureurs est un énorme booster de moral. Sur le circuit, l’entraide est totale entre tous les coureurs, les bénévoles sont là pour encourager et prendre grand soin de chaque participant. »

En résumé pour Benoît Bouvet : « Ce fut une expérience enrichissante sur mes limites physiques et mentales, même si j’ai terminé cette course en mode survie. »

 
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