Il n’a quitté le commissariat que lundi 29 en fin de journée. Le préfet du Tarn, Michel Vilbois, a vivement réagi en condamnant “fermement les inscriptions racistes” dimanche soir. Ce dernier est allé jusqu’à demander « des sanctions judiciaires exemplaires à l’encontre de la personne arrêtée ».
Une réaction « disproportionnée »
Selon une Source policière relayée par France Bleu, l’auteur de cette inscription n’est pas connu des services de police. Il sera convoqué en octobre prochain pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Si le parquet d’Albi a décidé de le poursuivre pour « dégradation par étiquette », il considérera que les propos tenus ne sont pas racistes comme le prétend le préfet. La procureure d’Albi, Stéphanie Bazart, dira simplement que “ce délit n’est pas caractérisé”. Mais Michel Vilbois continuera d’insister et de pointer l’appartenance supposée du jeune homme à un petit groupe d’extrême droite, Patria Albiges.
Le procureur en totale opposition avec le préfet du Tarn
Selon le parquet d’Albi, cette dernière affirmation du préfet “ne ressort pas de la procédure”. Par ailleurs, si ce collectif fait polémique, il n’est pas clairement identifié comme étant un « petit groupe d’extrême droite ». Michel Vilbois sera rejoint par des élus du groupe Radicaux de gauche et citoyens (RGC) de la région Occitanie. Ils estiment également qu’il s’agit bien d’une inscription « raciste » et réclament « une peine exemplaire » pour le jeune homme de 21 ans. Par ailleurs, ils demandent également la dissolution de ce « petit groupe » au ministre de l’Intérieur. “Nous sommes quelque peu désillusionnés de voir à quel point l’Etat peine à faire respecter la loi et c’est pourquoi nous réitérons auprès du Préfet du Tarn notre demande de voir ce groupuscule dissous”, expliqueront-ils dans un communiqué.
