Solé, le soleil musical du lycée Marie-Curie de Tarbes

Solé, le soleil musical du lycée Marie-Curie de Tarbes
Solé, le soleil musical du lycée Marie-Curie de Tarbes

l’essentiel
Sa prestation, lors du spectacle de fin d’année de la section musique du lycée Marie-Curie de Tarbes, au CAC (Centre Albert-Camus) de Séméac, a captivé le public.

« Solé » : son prénom reflète sa personnalité ensoleillée. Mais c’est un soleil subtilement voilé de mélancolie et l’héritage de ses origines, que Solé Deffes, étudiante de dernière année spécialisée en musique, nous a donné à voir (et à chanter), lors du spectacle de fin d’année. année de la section musique du lycée Marie-Curie, au CAC (Centre Albert-Camus) de Séméac, accompagnée de son ami Alexandre à la guitare.

Une chanson émouvante sur l’esclavage en créole qu’elle a empruntée à sa mère, l’artiste Moonlight Benjamin, qui fait résonner l’âme des poètes haïtiens du monde entier.

“Je voulais remercier ma mère”

« Je voulais lui rendre la pareille et la remercier de m’avoir encouragé à persévérer dans cette voie, comme elle l’aurait fait si j’avais choisi une autre direction. J’ai un immense respect pour le travail qu’elle fait et j’imagine qu’elle est très fière de moi aussi.

Ce faisant, la jeune femme a dessiné les contours encore insaisissables d’une artiste en devenir très prometteuse, qui a captivé le public, grâce à la force de son interprétation, dans la lignée des grandes chanteuses africaines comme Fatouma Diawara. Sa personnalité artistique déjà extraordinaire combine sans exhaustivité un style androgyne à la David Bowie, et une ressemblance physique avec le « premier » Mickaël Jackson.

“J’ai toujours voulu me produire sur scène”

Mais avec Solé Defffes, rien ne résiste aux archétypes puisque la jeune femme construit son univers au fur et à mesure de son évolution et de ses expériences artistiques, notamment au sein du groupe « Khar Shugam » qu’elle forme avec d’autres camarades musiciens du lycée Marie-Curie. D’autant qu’elle a plusieurs cordes à son arc. Avant d’oser mettre sa voix derrière un micro, elle a étanche sa soif de musique au piano.

« La musique a toujours fait partie de mon quotidien. J’ai été mis devant un piano à l’âge de trois ans. C’est ma grand-mère qui rêvait d’y jouer, qui nous l’a légué. La petite fille a repris le flambeau, avec une exaltation qu’elle éprouve sur scène, tant elle est absorbée par le flot enivrant de la musique.

« J’ai toujours voulu me produire sur scène. Je pense que c’est ce que j’aime le plus dans la musique. C’est comme si j’étais transporté dans un autre monde. Le temps et l’espace semblent différents et même « ce que j’aime dans la scène, c’est partager avec un public inconnu tout en m’amusant ».

« Simplement de la musique live »

Celle qui a passé une partie de son enfance dans un village proche de Plaisance-du-Gers, n’a jamais intégré la classe de jazz du collège Marciac mais a décidé de « postuler » à la section musique du lycée Marie-Curie dès la seconde, comme elle l’a fait. retourne également au conservatoire Henri-Duparc de Tarbes pour perfectionner son piano.

Après son baccalauréat, à la rentrée prochaine, elle ne veut fermer aucune porte, entre l’école Music’halle de Toulouse pour devenir artiste professionnelle, et la faculté de musicologie de l’université du Mirail. Son rêve ? « Jouer et chanter avec mon groupe, mes propres compositions. Je veux simplement vivre de la musique. Plus que jamais, Solé croit en son étoile.

 
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