pour Basket Landes, une défaite pas si définitive

pour Basket Landes, une défaite pas si définitive
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jeCertaines défaites sont plus faciles à accepter que d’autres. Au vu des larmes des joueurs de Basket Landes samedi après leur échec en finale de Coupe de face à Bourges, il était facile de penser que cet échec à Bercy n’en était pas un. Et encore. Après l’énorme déception, les discours se sont vite teintés d’espoir et d’envie d’aller de l’avant. Mieux encore : dans le train du retour, l’ambiance avait complètement changé, c’était la fête. Car deux choses restent de ce déplacement à Paris : la fierté du parcours en Coupe, et la poursuite de celui-ci en championnat, où les joueuses de Julie Barennes sont encore en lice pour un titre incroyable.

A l’issue de la conférence de presse d’après-finale samedi, l’entraîneur landais a rassuré le public de journalistes s’il le fallait : « On va quand même aller boire quelques bières, on ne va pas se tirer une balle. On est encore en finale à Bercy les gars, réveillez-vous, c’est super ! Cela fait trois fois, trois ans. Ok on a perdu mais la vie est belle, les oiseaux chantent. Au début de l’année, nous n’aurions jamais accepté cette idée. C’est ce que je dis aux filles, elles doivent être fières d’elles. Ouais, nous avons perdu mais c’est le sport. Nous devons être fiers du chemin que nous avons parcouru et que nous devrons faire. »

Le prix de l’inexpérience

Samedi, son jeune groupe a peut-être payé le prix de son inexpérience. Les Landaises ont mis trop de temps à entrer dans leur match, et n’ont trouvé leur jeu que dans trop peu d’intervalles. « J’ai un groupe avec une moyenne d’âge de 23 ans. Ce sont des filles qui se battaient lors des play-downs l’année dernière, a poursuivi Julie Barennes. Donc, quand vous y arrivez et que ça commence à frapper, ça ne passe pas. Mais c’est comme ça qu’on apprend. »


Sam Führing et les autres ont rapidement séché leurs larmes.

Philippe Salvat/SO

Paramètres d’âge et d’habitude des finales, du moins à Bercy, mis à mal par Clarince Djaldi-Tabdi : « Ce n’est pas un très bon argument car pour moi, c’était ma deuxième (finale à Bercy, NDLR) et je l’ai ratée. Donc je ne sais pas si c’est une question d’expérience. Mais je pense qu’il y avait de la pression, oui. » En revanche, elle vivait sa première finale en tant que capitaine du club. Et même sans parler d’âge, on constate que c’est la première rencontre aussi découpée avec un effectif renouvelé à 80% l’été dernier. Face au club le plus titré de la Coupe de France (11 sacres).

En route pour la mi-temps

Ces Landais vont apprendre, ont appris. Compte tenu de la douleur manifestée à la fin de la rencontre, ils ne voudront plus jamais se mettre dans la situation de vivre ce type de déception. “C’est une histoire qui va nous permettre d’avancer”, a déclaré Clarince Djaldi-Tabdi, avec une détermination renouvelée. Ses partenaires ont également séché leurs larmes. Dans le train du retour, les sourires étaient au rendez-vous, les joueurs ont pu partager un verre avec les supporters, poser pour des photos et… s’essayer au paquito.

Cette capacité à « switcher » et à oublier les désillusions est rassurante pour l’avenir. Car Basket Landes a du pain sur la planche et doit se remettre sur les rails ce lundi. Avec en tête la demi-finale de la LFB jeudi (et dimanche) face à Tarbes. « Une affaire inachevée » a été postée par le leader Alexis Peterson sur son compte Instagram. De la déception à la détermination.

 
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