A Paimpol, un an après son accident, elle portera la flamme olympique

A Paimpol, un an après son accident, elle portera la flamme olympique
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«C’était une période difficile physiquement et moralement», raconte Maïwenn Thomas, 26 ans. Le 4 juin 2023, elle est grièvement blessée dans un accident de moto à Paimpol, près de Ploubazlanec. Elle a subi plusieurs fractures aux jambes et aux pieds. «J’ai été opéré d’urgence le lendemain. Tout a été arraché. On pouvait voir ma rotule. J’ai eu trois mois de soins intensifs et quatre mois d’hospitalisation dans un centre de rééducation à Trestel”, se souvient-elle. Cet accident l’empêche de participer au championnat du monde de virevoltant où elle est sélectionnée. Depuis l’âge de 7 ans, Maïwenn, qui a grandi à Yvias et fréquenté l’école à Paimpol, pratique cette discipline au club de virevolte Les Alizées, à Plourivo. Elle a remporté plusieurs titres de championne de . «J’ai dû me retirer. Cela m’a complètement brisé.

28 noms sur 45 000

Un an plus tard, jour pour jour, elle va vivre pour elle un moment « historique », comme une sorte de revanche. Elle portera la flamme olympique le 4 juin 2024 au Puy-du-Fou. « C’est très symbolique pour moi. Cela fait un an jour pour jour après cette opération. J’ai vraiment vécu mon crime comme une injustice. Le championnat du monde de virevoltant, c’est un peu l’aboutissement de compétitions de haut niveau.

C’est en février qu’elle apprend sa sélection pour porter la flamme, via un coup de téléphone. Maïwenn s’était inscrite au programme des bénévoles de Paris 2024. Ils sont 45 000. Les ambassadeurs du programme des relayeurs ont sélectionné 28 noms parmi cette marée de bénévoles pour porter la flamme. Maïwenn fait partie des 28. « Nos profils ont été étudiés par les ambassadeurs du programme. J’ai donné un CV, mes motivations, mon investissement dans le sport professionnel et personnel… ». Celui qui virevolte depuis toujours a « travaillé dans l’événementiel sportif ». A l’origine, Maïwenn s’était inscrite au programme de volontariat parce qu’elle souhaitait travailler sur les Jeux Olympiques. C’est ce qu’elle va faire pendant deux semaines.

“La chance d’une vie”

La flamme olympique s’est ajoutée à cette opportunité. « La Bretagne était complète. J’ai donc postulé sur le territoire le plus proche. C’était la Vendée», raconte Maïwenn, qui travaille aujourd’hui à Saint-Malo. La jeune femme a été très surprise de découvrir que les ambassadeurs du programme des relayeurs s’étaient souvenus de son nom. ” C’est énorme. C’est vraiment la chance d’une vie. C’est génial ».

Le 23 mars, elle a participé à la convention des bénévoles Paris 2024, à Paris La Défense Arena. « Nous étions plus de 20 000 dans la salle. Ils ont présenté les différents points importants, le parcours de la flamme… Ils ont également présenté les 28 porteurs de flamme. Ils ont mis en scène nos prénoms et nos photos. Nous sommes les seuls à avoir été mis en avant. C’est fou», se souvient Maïwenn. Au début, elle avait seulement prévenu sa famille et son entreprise pour demander des jours, après l’appel téléphonique qu’elle avait reçu. Depuis l’arrivée du « mail officiel » il y a quelques jours, elle partage plus largement cette nouvelle avec ses amis.

 
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