ce que contient l’accord qui a permis d’éviter la grève

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“Ttravailler moins pour gagner plus. » C’est, selon un contrôleur aérien, ce qu’est parvenu à obtenir le SNCTA après avoir déposé un préavis de grève pour la journée du jeudi 25 avril, finalement levé à la dernière minute. Après plusieurs heures de débat, le principal syndicat des contrôleurs aériens et la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) ont donc conclu un accord semblant satisfaire les deux parties. Ce dimanche 28 avril Les échos révéler le contenu de cet accord, malgré les instructions de confidentialité données lors de sa signature.

Presque toutes les demandes du SNCTA ont été accordées. Il y a d’abord celui sur la rémunération. Selon le quotidien, les majorations varieront entre 226 et 1 001 euros net par mois, selon les catégories. Une augmentation à laquelle il faut ajouter la revalorisation des primes (700 euros pour l’allocation spéciale de qualification par exemple), ainsi que des réductions de cotisations au fonds de pension interne. L’augmentation moyenne serait alors d’environ 1.500 euros sur quatre ans.

LIRE AUSSI Jeudi noir dans les aéroports français, cascade d’annulations de volsLes ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne bénéficieront également d’une augmentation significative de leurs pensions de retraite à partir de 59 ans, le SNCTA ayant obtenu l’accès aux indices de fonction publique les plus élevés (HEA et HEB).

Un accord pas encore ratifié

Le syndicat a en revanche accepté la généralisation des distributeurs de badges et des pointeuses, ainsi que l’élimination de la pratique des « habilitations », absences injustifiées accordées lorsque la circulation le permet. En contrepartie, il a demandé la possibilité d’autoriser des « montées » échelonnées et des départs anticipés pouvant aller jusqu’à trois heures. Là aussi, la DGAC a cédé.

Enfin, le SNCTA a obtenu, outre trente-neuf jours de congés, dix-huit jours supplémentaires de récupération pour les contrôleurs de salle et six pour les employés de bureau. Toutefois, huit de ces jours seront déposés sur un compte épargne temps au plus tôt en janvier 2025, et pourront être utilisés pour une retraite anticipée avant 59 ans. Ces jours supplémentaires seront compensés par la disparition des « autorisations », espère la DGAC.

La Direction générale de l’aviation civile doit désormais signer cet accord avec au moins un autre syndicat afin de valider ce projet, touchant d’autres catégories de personnels. Ce qui ne sera pas forcément facile, ces concessions seraient déjà à l’origine d’un mécontentement interne.

 
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