« Que la Transat CIC soit difficile ou pas, je m’en fiche, je l’attends depuis si longtemps… » – .

« Que la Transat CIC soit difficile ou pas, je m’en fiche, je l’attends depuis si longtemps… » – .
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La Transat CIC (Lorient – ​​New York). Départ dimanche (13h30)

Privé de la Transat Jacques Vabre, dont il a été contraint de s’élancer pour une question de règlement du Vendée Globe avant de rentrer directement au port, et de retour à La Base pour cause de problèmes de santé, Charlie Dalin est de retour aux affaires. « C’était frustrant et puis, ce n’est pas très amusant de ne pas pouvoir s’orienter. Après avoir suivi les autres de loin, ça fait quand même plaisir de revenir sur le circuit et de participer à deux belles transats. »

“Je suis en forme pour la saison”

Aux commandes de son Imoca flambant neuf, Le Havre a les crocs. « Je suis heureux d’être de retour en action. Je suis en forme pour la saison. » Le sourire aux lèvres, le skipper « Macif Santé Prévoyance » explique qu’à un moment, il avait peut-être douté d’être là mais, aujourd’hui, il est prêt pour la grande saison qui l’attend avec un Vendée Globe ciblé. La motivation de ce concurrent de haut niveau est décuplée : « D’habitude, je n’ai pas besoin d’autant de motivation supplémentaire. Mais là, après avoir vécu une période sans navigation, ça augmente complètement l’envie. Il est temps de partir. Il y a aussi le plaisir simple de revenir à la compétition. »

Une compétition qui débute dimanche au large de Lorient. « C’est un itinéraire que nous ne connaissons pas vraiment. C’est une course difficile, ce qui ne simplifie pas notre problème de qualification. Un parcours paradoxalement court sur un parcours direct mais avec de nombreux obstacles. Ce n’est pas une course avec les alizés », explique le skipper, déjà concentré sur son objectif.

“J’ai besoin de naviguer”

Un objectif qui est double pour le deuxième du dernier Vendée Globe et qui ne l’aide pas. En effet, pour être au départ du tour du monde, Charlie Dalin doit valider sa qualification. N’ayant pas pu le faire sur Le Retour à La Base, il est contraint d’arriver à l’arrivée de The Transat CIC ou New York Vendée pour valider sa participation avec ce nouveau bateau : « Il faut absolument que j’arrive en face. Je pense beaucoup à cette question. Cela me dérange pas mal car je n’ai jamais eu ce problème, j’ai toujours eu le luxe de gérer.

Là, il devra trouver le bon compromis entre un côté course et un autre un peu plus conservateur : « J’ai cette épée de Damoclès au-dessus de la tête et ça me dérange un peu car je suis un compétiteur. J’ai une envie décuplée, j’ai envie d’y aller. Je pense que le bateau a un potentiel énorme mais j’ai cette qualification à valider.

Cela ajoute de la pression à cette course qui emprunte un parcours nord difficile entre Lorient et New York : « Il y a beaucoup de près, beaucoup de manœuvres mais je m’en fiche si c’est difficile, j’ai vraiment envie de le faire. aller. Je l’attendais depuis si longtemps… » Celui qui fêtera ses 40 ans le 10 mai prochain, peut-être quelques jours après son arrivée à New York, se réjouit de découvrir ce bateau en solo : « Pour le vivre dans la durée , pour le tester en manœuvres solo, testez ma zone de vie seul. Je vais apprendre plein de choses. J’ai besoin de naviguer. Le Vendée Globe est une course longue et il n’y a pas de secret, il faut un mile pour avoir confiance en son bateau.

 
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