la politique budgétaire de la ville cristallise les critiques

la politique budgétaire de la ville cristallise les critiques
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Le conseil municipal de Chartres a approuvé massivement le budget. Il s’élève à 143 millions d’euros. Sa gestion suscite des critiques de la part de l’opposition.

30 voix pour, 7 voix contre. Le budget de la ville de Chartres fait peu débat au sein de la majorité de la Préfecture d’Eure-et-Loir. Il vient d’être approuvé par les élus. Et pour cause, la ville mise sur les investissements. 55 millions d’euros de dépenses sont prévus, contre 39 millions l’an dernier.

Parmi les projets importants, des travaux d’aménagement autour de la cathédrale et le déménagement du centre technique municipal. La mairie compte également sur un recours provisoire au prêt de 21 millions d’euros. Mais au sein du conseil municipal, la gestion de ce budget pose question et fait même grincer des dents. Ladislas Vergne, ancien membre de la majorité et désormais membre des Républicains, estime que des économies sont nécessaires et craint la faillite : «Nous sommes aujourd’hui dans une situation de surendettement dans la ville de Chartres. Nous sommes sur 3 300 euros de dette par chartrain souscrite par la ville de Chartres pour les grands projets. Les impôts sont très élevés. Le stationnement à Chartres est le plus cher de la Région Centre, on paye 3 euros de l’heure, soit encore plus qu’à Monaco

« C’est un déclin de tous les services locaux et des services publics. C’est aussi la gratuité de l’enseignement scolaire, par exemple, qui est en train de disparaître.» Jean-François Bridet, conseiller municipal d’opposition – Chartres Écologie

L’opposition écologiste a voté contre. Pour les élus, ce budget s’inscrit dans la continuité des différents mandats du maire. La priorité serait donnée à l’attractivité de la ville via des infrastructures comme la piscine, l’Odyssée ou le Colisée. Des investissements qui se feraient au détriment de la vie quotidienne des Chartrais.

D’un point de vue social, c’est un déclin de tous les services de proximité et des services publics. C’est aussi l’enseignement scolaire gratuit, par exemple, qui est en train de disparaître. C’est +10% sur tous les tarifs périscolaires,», selon Jean-François Bridet, conseiller municipal d’opposition – Chartres Écologie. C’est donc toute la vie quotidienne qui serait affectée.»C’est aussi un parc de logements sociaux qui n’est pas rénové, qui n’est pas isolé» ajoute l’élu pour qui le maire a un projet sociologique de gentrification et d’embourgeoisement de la ville.

La mairie de Chartres n’a pas souhaité réagir malgré nos demandes.

 
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