un médecin de Castelroussin jugé pour viols et agressions sexuelles

un médecin de Castelroussin jugé pour viols et agressions sexuelles
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La salle d’audience du tribunal de Châteauroux était quasiment pleine ce lundi matin, à l’ouverture du procès d’un ancien médecin généraliste de Castelroussin. Il a même fallu ajouter deux tables en dernière minute pour les avocats des victimes, qui sont six au total. Le praticien, une soixantaine d’années, est jugé pour viols, et multiples agressions sexuelles et attouchements sur ses patientes. Ils sont 24 à dénoncer ces faits, selon le rôle qui résume les différents motifs de poursuite. Certaines des victimes étaient présentes au tribunal pour l’ouverture du procès. Les débats se dérouleront à l’abri des regards, car un huis clos partiel a été déclaré.

Un huis clos partiel

Hormis les parties civiles – certaines victimes et l’ordre des médecins – seuls certains des époux et l’association d’aide aux victimes auront le droit d’assister aux débats. La demande de huis clos partiel a été formulée par de nombreuses victimes et annoncée par le président. Elle se justifie au vu des faits étudiés, mais aussi dans la mesure où les vidéos enregistrées sur le téléphone portable du médecin en question seront visionnées, au moins partiellement. Le praticien a en effet filmé certains des actes qui lui sont reprochés. Outre les viols et les agressions sexuelles, il est également poursuivi pour avoir « simplement » filmé certaines de ses patientes nues, en dirigeant la caméra vers leurs parties génitales.

Des victimes souvent vulnérables

Pour les victimes du médecin, la semaine s’annonce parfois éprouvante, mais certaines attendent ce moment depuis plusieurs années, car le praticien a été mis en cause en 2020 par l’enquête de police judiciaire de Limoges. “Que ces faits soient enfin jugés, je pense que c’est essentiel aujourd’hui pour les victimes qui attendent ce procès et qui veulent aussi reconstruire leur vie. Parce qu’ils ont tous été très impactés, à différents niveaux, parce que c’était aussi [commis] par leur propre praticien. je pense que c’est encore compliqué» estime avant le début de l’audience Maître Pascale Léal, avocate de deux victimes.

Circonstances aggravantes pour l’accusé : il était médecin, ce qui lui donnait une certaine autorité sur ses patients. D’autant que certaines des victimes sont considérées comme vulnérables, du fait de leur état psychologique, de leur état de santé, de leur précarité, ou encore de leur âge. C’est le cas par exemple de l’un des clients représentés par Maître Delphine Durançon. Une victime associée relativement récemment à l’affaire : «Ce fut un choc lorsque je la reçus en rendez-vous, pour lui dire : enfin peut-être qu’on me croira en mes dénonciations (…) Sa peur, et je pense que toutes les victimes ont pu la ressentir, c’est de se dire : les gens ne vont pas me croire, parce que je suis peut-être un peu perturbé, je suis peut-être un peu vulnérable.» relate son avocat, également interrogé avant le début de l’audience ce lundi.

 
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