Justice
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Jugé depuis ce lundi pour de possibles malversations commises lors de sa campagne de 2016, le leader républicain aux 88 chefs d’accusation pénales est le premier chef d’Etat à comparaître pour des accusations criminelles dans l’histoire américaine. Une audience historique particulièrement redoutée par le milliardaire à six mois de la présidentielle.
C’est peut-être le début de la fin du voyage le plus cahoteux, le plus coûteux et le plus discuté de l’histoire américaine. Après avoir défié et esquivé toute sa vie d’innombrables avatars de la justice lancés après lui, diverses fraudes et discriminations racistes dans ses affaires immobilières, et de multiples conflits d’intérêts jusqu’à un appel à l’insurrection contre l’État, Donald Trump deviendra ce lundi 15 avril à New York, le premier président américain à comparaître lors d’un procès pénal. Et que ce dernier soit aussi, une fois de plus, le candidat bientôt désigné par le Parti républicain pour reconquérir la Maison Blanche en novembre ne fait qu’ajouter au vertige porté par l’affaire.
Attendu devant le tribunal fédéral du sud de Manhattan un an après son inculpation, elle aussi inédite dans l’histoire présidentielle des Etats-Unis (mais trois autres ont suivi depuis), Donald Trump devra répondre de 34 chefs d’accusation, impliquant des malversations commises en finale. jours de sa campagne présidentielle victorieuse de 2016. L’accusation porte sur l’écriture de jeux censés dissimuler le financement d’une transaction négociée avec Stephanie Clifford, actrice vedette et réalisatrice de films pornographiques sous le pseudonyme de « Stormy Daniels », afin qu’elle garde ses souvenirs de
