L’infectiologue Karine Lacombe accuse Patrick Pelloux d’être un « prédateur » sexuel

L’infectiologue Karine Lacombe accuse Patrick Pelloux d’être un « prédateur » sexuel
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CONTREDepuis plusieurs années, elle dénonce un « prédateur » au sein du milieu médical, mais sans donner son nom. Selon une enquête menée par le magazine Paris-Matchl’homme ainsi désigné par le professeur Karine Lacombe n’est autre que Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France.

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Très médiatisé depuis la canicule de 2003, il est également connu pour son rôle de chroniqueur, qu’il a occupé pendant des années à Charlie Hebdo, avant de quitter la rédaction quelques mois après l’attentat islamiste du 7 janvier 2015, qui a notamment coûté la vie à son très bon ami Charb. Il est également décoré de la Légion d’honneur la même année.

Chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine de Paris, où elle travaillait aux côtés de l’urgentiste, Karine Lacombe révélait en 2020 dans une interview accordée à Monde qu’elle avait « fréquemment observé et subi des actes qui seraient aujourd’hui qualifiés d’agressions sexuelles : une main entre les cuisses, des attouchements sur ses seins, des allusions grivoises ». A l’époque, elle n’avait pas encore révélé de nom.

LIRE AUSSI « Enquête complémentaire » : Patrick Pelloux ou des petits arrangements avec la réalitéEn 2023, elle donne une autre interview, cette fois à Ouest de la Franceà l’occasion de la parution de son livre Les femmes sauveront l’hôpital : une vie de soignante. L’infectiologue poursuit : « Il y a quelques mois, j’ai de nouveau rencontré un médecin urgentiste dont nous savons qu’il est un prédateur sexuel. Il m’a lâché : De toute façon, avec #MeToo, on ne peut plus rien faire. Cela veut tout dire », a-t-elle affirmé.

“Oui, c’est bien ça.”

Le même jour, le docteur Damien Barraud, anesthésiste-réanimateur au centre hospitalier régional de Metz-Thionville, partageait l’entretien sur les réseaux sociaux avec ce commentaire : « Quelle journée mes amis. Après le charlatan des Calanques, le cochon de Saint-Antoine. » La professeure Karine Lacombe confirme aujourd’hui Paris-Match : « Oui, c’est de lui en question. »

L’infectiologue rapporte également des tirades qu’elle attribue au médecin urgentiste : « Alors, les poules gazouillent pas beaucoup dans ce poulailler ! », « Mmm, ne te mets pas comme ça, c’est trop tentant, putain c’est chaud » pendant qu’il serre dans ses bras une stagiaire par derrière. Ou : « Tu es bouleversé, tu as été mal baisé hier soir ? »

Paris-Match affirme par ailleurs que c’est en raison de son comportement inapproprié qu’il a été contraint de quitter les urgences de l’hôpital Saint-Antoine en 2008, une décision rare. Il travaille depuis au Samu de Paris, où il s’exprime très régulièrement sur la condition des soignants et les questions liées à la laïcité.

Contacté par le magazine, Patrick Pelloux voulait dire “être sur le cul”. « Merde, je vais devoir le poursuivre en justice… Peu importe, je n’ai jamais attaqué personne. Jamais ! Nous étions trop coquins comme nous l’étions à l’époque, c’est tout. »

 
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