Capital Vidéo : Immobilier : dans les grandes villes, les prix des annonces vont encore augmenter en 2024
Les taux des prêts immobiliers poursuivent leur cycle baissier amorcé en début d’année. En mars 2024, les prêts à 20 ans avaient un taux moyen de 3,95%, selon le courtier Meilleurtaux. Les futurs emprunteurs pourraient même espérer voir les taux à 20 ans descendre à 3,25% d’ici la fin de l’année, selon les prévisions de l’Observatoire Crédit Logement CSA. Ce qui leur permettrait, au minimum, de compenser une partie de la perte importante de pouvoir d’achat qu’ils ont subie en 2023.
Le signal envoyé par les banques convient donc bien sûr aux acheteurs… mais aussi indirectement aux vendeurs immobiliers. Ces derniers semblent avoir parfaitement compris que la baisse des taux permettrait aux candidats à l’achat d’un bien immobilier de se financer plus facilement, et donc de signer des transactions à des prix plus élevés que prévu.
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Les propriétaires vendeurs qui profitent de la baisse des tarifs
Les propriétaires vendeurs n’hésitent donc pas à profiter de ce cycle baissier depuis janvier. Pour preuve, une étude publiée en mars par le spécialiste des données immobilières PriceHubble, qui a partagé ses résultats avec Capital, révèle que les vendeurs sont de plus en plus gourmands dans les grandes villes. Au total, PriceHubble a analysé l’évolution des prix moyens des annonces de vente, mois par mois depuis un an, dans six grandes villes : Paris, Lille, Nantes, Rennes, Marseille et Lyon. Pour ce faire, le spécialiste a compilé les annonces des principales plateformes de vente, comme SeLoger, Bien’Ici, PAP, Logic-Immo, etc.
Petite précision méthodologique : nous parlons ici des prix annoncés frais d’agence compris, et avant l’éventuelle future négociation avec l’acquéreur qui aboutirait in fine au prix de vente effectif signé chez le notaire. Des prix affichés qui ne préjugent pas de ceux qui seront finalement acceptés par les acheteurs.
Le reste sous cette annonce
Le reste sous cette annonce
À travers les résultats présentés dans le tableau ci-dessus, vous pouvez constater que, dans cinq des six villes étudiées, les vendeurs ont augmenté leurs prix d’inscription depuis décembre. On observe ainsi des hausses du prix moyen du mètre carré de 2,65% à Rennes, 2% à Nantes, ou encore 1,39% à Lille. Seule Marseille fait exception à cette tendance : les prix des annonces ont en effet stagné dans la métropole marseillaise sur la période.
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