le marché immobilier est contraint par des prix trop élevés

Décryptage Compte tenu des prix qui restent très élevés (voir notre tableau en fin d’article), certains biens peinent désormais à trouver preneur, et l’activité ralentit.

« Il y a deux ans, si j’éteignais mon ordinateur portable pendant le week-end, je devais gérer mes e-mails et mes messages à mon retour au bureau le lundi. Aujourd’hui, je n’ai même plus de demandes par mail… », confie Alexandre Lainé, le gérant de l’agence Lainé Immobilier à Bergerac et administrateur de la Fnaim. Il estime qu’une baisse des prix, qui oscillent aujourd’hui entre 1 520 et 1 730 €/m selon les acteurs locaux et la Fnaim² dans cette ville d’art et d’histoire, serait bénéfique.

C’est en tout cas ce qui permet de vendre des biens, comme ce fut le cas pour cette perle rare : un appartement de 105 m2 sur 6^e étage avec une belle vue sur la Dordogne et aucun travaux à prévoir. Coté 205 000 € en février, il s’est finalement vendu 180 000 €. « En 2022, le prix serait monté en une semaine, reconnaît Alexandre Lainé, mais c’est le nombre d’acheteurs qui détermine le prix de vente. » Et pas les souhaits des vendeurs…