Une tragédie semblable à celle survenue à Baltimore semble très improbable au Québec. Contrairement au pont Francis Scott Key, les structures ici ont des piliers protégés ou hors de portée.
Écoutez l’entrevue de Patrick Lagacé avec Pascal Desrochers, président de la Corporation des pilotes du Central Saint Lawrence.
« Le Baltimore est un navire qui dépassait les 100 000 tonnes. Pour la route maritime, nous parlons de navires d’environ 30 000 tonnes et nous voyageons toujours à vitesse réduite. Les forces d’impact n’ont rien de commun avec ce qui s’est passé à Baltimore, mais les piliers sont bien mieux protégés», a déclaré le pilote Pascal Desrochers.
Une panne moteur demeure le pire cauchemar d’un pilote, ajoute le président de la Corporation des pilotes du Centre du Saint-Laurent. C’est pour réagir aux urgences de ce type qu’il y a toujours deux pilotes à bord.
« Étant deux à bord, ils ont su se répartir rapidement le travail à réaliser. Il y en a un qui a pu contacter les autorités et faire fermer le pont pour éviter qu’il y ait trop de monde. C’est probablement ce qui a le plus contribué à minimiser les victimes. Ce matin, si le pont avait été à pleine capacité, les conséquences auraient été catastrophiques», ajoute-t-il.
