« Le gouvernement de Gabriel Attal montre que la rénovation énergétique des bâtiments est loin d’être une de ses priorités »

« Le gouvernement de Gabriel Attal montre que la rénovation énergétique des bâtiments est loin d’être une de ses priorités »
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LLa France compte 12 millions de personnes en situation de précarité énergétique. Les mauvaises performances thermiques des logements et la vétusté des équipements de chauffage gonflent leurs factures. Qu’ils refusent de les payer ou se privent pour en limiter le montant, cette réalité quotidienne des plus modestes est intolérable.

Dans ces conditions, nous, acteurs associatifs de l’environnement, de l’habitat, de la solidarité, de la consommation et acteurs économiques du bâtiment, souhaitons faire connaître publiquement nos profondes inquiétudes suite aux dernières annonces gouvernementales des 15 février, 19 février et 8 mars, affectant le secteur énergétique. rénovation de bâtiments.

Car une mauvaise performance thermique a une autre conséquence : les émissions directes du secteur du bâtiment représentent aujourd’hui 18 % des émissions nationales de gaz à effet de serre, et ce secteur est responsable de plus de 40 % de la consommation annuelle totale d’énergie en France.

Un changement de priorité

Dans un tel contexte, aggravé par la hausse des prix de l’énergie, mettre en œuvre un vaste projet national d’amélioration de la performance énergétique des bâtiments était une urgence. Lancé en janvier 2020, le dispositif MaPrimeRénov’, géré par l’Agence Nationale de l’Habitat [Anah], constitue le principal mécanisme d’aide au secteur. En 2023, il a permis de réaliser 670 000 actions de rénovation énergétique, dont 70 000 rénovations globales.

Ils représentaient un budget d’aide de 2,7 milliards d’euros. En cohérence avec l’objectif de réaliser 200 000 rénovations globales en 2024, une augmentation significative de MaPrimeRénov’ de 1,6 milliard d’euros a été enregistrée dans le budget 2024 adopté fin 2023. Cette enveloppe entérine la réforme ambitieuse du dispositif souhaitée par le gouvernement. d’Elisabeth Borne et construits avec les acteurs du secteur, avec notamment un recours renforcé au soutien de MonAccompagnateurRénov’.

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Cependant, le 15 février, Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, et Guillaume Kasbarian, ministre délégué chargé du Logement, ont rencontré des représentants de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) et de la Fédération française du bâtiment (FFB). , demandant une simplification du processus de rénovation des logements.

Ensemble, ils se sont mis d’accord sur trois changements à opérer pour 2024 : limiter les obligations de recours à une personne de soutien agréée aux seules subventions les plus élevées ; simplifier le label « reconnu garant de l’environnement » (RGE), notamment pour les petites et moyennes entreprises ; lever les restrictions de financement concernant des actions de rénovation simples et efficaces.

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