Les Républicains refusent de « bloquer » le Rassemblement national – Euractiv FR

Les Républicains refusent de « bloquer » le Rassemblement national – Euractiv FR
Les Républicains refusent de « bloquer » le Rassemblement national – Euractiv FR

Après la victoire du Rassemblement national (RN) au premier tour des législatives dimanche 30 juin, avec 34% des voix, les membres du Parti Républicain (LR) opposés à une alliance formelle avec l’extrême droite ont expliqué qu’ils n’avaient pas reçu de consigne de vote pour le second tour.

Alors que le RN est arrivé en tête du premier tour des élections législatives dimanche 30 juin, avec l’aide de certains membres des Républicains ralliés à l’extrême droite, dont le président du parti Éric Ciotti, le reste des représentants de l’ancien groupe gaulliste n’a recueilli que 10% des voix.

Les candidats soutenus par François-Xavier Bellamy, leader LR aux élections européennes, également vice-président du Parti populaire européen (PPE), joueront néanmoins un rôle déterminant au second tour le 7 juillet.

Le parti de Marine Le Pen pourrait, selon certaines projections encore très incertaines, obtenir entre 240 et 270 sièges à l’Assemblée nationale et aurait donc besoin de 20 à 40 députés supplémentaires pour obtenir une majorité des 577 députés.

Cependant, avec 10 % des voix, les Républicains pourraient obtenir entre 30 et 50 sièges, contre 60 jusqu’à présent. Ces derniers apparaissent donc comme une potentielle réserve de voix pour la mouvance d’extrême droite.

Aucune instruction de vote

Alors que les partis de gauche rassemblés au sein du Nouveau Front populaire (NFP) et certains membres de l’ancienne majorité présidentielle d’Emmanuel Macron ont appelé à faire barrière à l’extrême droite, le parti de François-Xavier Bellamy a refusé de se prononcer en faveur de la constitution d’un ” Front républicain ».

« Là où nous ne sommes pas présents au second tour, considérant que les électeurs sont libres de choisir, nous ne donnons pas de consignes nationales et laissons les Français s’exprimer en conscience “, a expliqué le parti dans un communiqué.

« Le danger qui menace notre pays aujourd’hui est l’extrême gauche “, a ajouté François-Xavier Bellamy à l’AFP. Ce dernier avait déjà expliqué avant les élections qu’il voterait pour le RN en cas de duel avec l’extrême gauche.

L’Union chrétienne-démocrate allemande (CDU), alliée des Républicains au Parlement européen, avait menacé d’exclure le mouvement français du Parti populaire européen (PPE) en cas d’alliance avec l’extrême droite.

Reste à savoir comment les électeurs républicains se comporteront au second tour des législatives, notamment en cas de duels entre le NFP et le RN. Ils pourraient en tout cas faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre au soir du 7 juillet.

 
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