Publié le 2 juillet 2024 à 20h49 / Modifié le 2 juillet 2024 à 21h06
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Les températures, les précipitations et les périodes de sécheresse augmenteront en intensité et en fréquence.
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La ville de Lausanne prévoit également de mieux anticiper le ruissellement.
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Les compagnies d’assurance comme les citoyens doivent faire face à des risques accrus.
La ville de Sierre transformée en aquarium, le pont du Visletto effondré, des hameaux tessinois privés d’eau et d’électricité, et ce, quelques jours seulement après une « crue du siècle » à Morges… Ces derniers jours, la Suisse est devenue le théâtre de déluges.
Le pays a déjà connu des événements météorologiques extrêmes. Il les prend déjà en compte dans sa gestion intégrée des risques naturels, alors que 1,8 million de Suisses sont exposés à des aléas naturels. Cela étant dit, «il devient nécessaire de mieux prévoir les événements extrêmes et de quantifier le risque associé, car certains d’entre eux deviendront plus fréquents et plus intenses avec le réchauffement climatique, souligne Erwan Koch, directeur du Centre d’expertise sur les extrêmes climatiques (ECCE), rattaché à l’Unil. Un consensus très clair se dégage sur ce point pour les températures, les précipitations et les périodes de sécheresse.»
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