Alaphilippe va devoir prendre une décision radicale…

Alaphilippe va devoir prendre une décision radicale…
Alaphilippe va devoir prendre une décision radicale…

Rassurant sur sa capacité à performer à nouveau à haut niveau lors du dernier Giro, puis notamment en championnat de France pour sa course de retour, Julian Alaphilippe va devoir se prononcer sur son avenir dans les prochaines semaines. Avec, sans doute, un peu plus de choix…

En début de saison, l’avenir de Julian Alaphilippe semblait très sombre, le coureur français laissant même parfois entendre entre les lignes qu’il pourrait mettre un terme à sa carrière à la fin de l’année, à la fin de son contrat avec l’écurie. Soudal-Quickstep. Marre d’être systématiquement remis en cause par votre patron Patrick Lefévère, qui depuis deux ans pointait son manque de résultats par rapport à son salaire, et qui cette fois avait ajouté des remarques sur son sérieux en dehors des courses, le double champion du monde était aussi et surtout épuisé à force de se battre en vain pour reconquérir son meilleur niveau, qu’il n’a pas pu approcher en raison d’un manque de régularité dans son travail dû à des chutes ou à des maladies. Sa campagne de classiques avait ajouté une nouvelle pierre à l’édifice, le champion de France étant diminué par une blessure au genou suite à sa chute aux Strade Bianche.

« J’espère pouvoir m’asseoir à nouveau avec lui »

Plus Alaphilippe n’est pas du genre à abandonner comme ça. Une nouvelle fois, le Français repart en vue de Giroet cette fois, tout a changé. Non seulement il a remporté une étape au terme d’un raid légendaire que seuls les grands parviennent à accomplir, mais sa présence tout au long des trois semaines dans les rudes batailles de la Giro a prouvé qu’il était désormais vraiment proche de retrouver son meilleur niveau. Avant même le Tour d’Italie, conscient que son champion ne baissait pas les bras, Patrick Lefévère avait également ouvert la porte à une extension à Soudal Quickstepce qui semblait impensable quelques semaines plus tôt : « Peut-être que pour lui, le moment est venu de relever un nouveau défi, mais il faut toujours être deux à la table. Je ne sais pas, mais d’après ce que m’a dit le PDG de l’équipe, son agent a dit qu’il voulait nous parler. À ma connaissance, parler ne coûte rien. Les temps changent. Peut-être qu’il doit chercher ailleurs, mais je ne pense vraiment pas que ce soit ce qu’il souhaite. Je pense vraiment qu’il veut rester, mais je ne veux pas en dire plus car dès que je dis quelque chose, c’est mal interprété. Julian fait partie de la famille « Quelques semaines plus tard, le discours du patron de la Soudal-Quickstep a exprimé la même envie de partager l’aventure, mais elle était clairement plombée par la question financière : » Son agent Dries Smets a une fois de plus insisté pour une nouvelle discussion. Je ne sais pas si c’est par politesse ou par intérêt sincère de rester. Car le Giro a également changé la situation de Julian sur le marché. J’espère surtout pouvoir m’asseoir à nouveau avec lui. En face à face, sans intermédiaire et sans agenda de négociation de ma part. Julian est avec nous depuis qu’il a dix-sept ans. Je ne vais pas l’appeler un fils, mais ce n’est pas très différent. Ce qui est fait est fait. J’ai dit ce que j’ai dit. Mais je veux m’assurer que rien de tout cela ne reste. ».

Les prix sont-ils trop élevés pour qu’il continue avec Soudal-Quickstep ?

Tenu quelques jours après la Giroles mots du patron du Soudal-Quickstep fournir une clé importante pour l’avenir du double champion du monde. Sa victoire en Italie a en effet fatalement changé la situation financière, prouvant queAlaphilippe pourrait à nouveau s’imposer au plus haut niveau. Logiquement, la valeur du Français a augmenté sur le marché, au point de faire sa prolongation à Soudal Quickstep. En tout cas, c’est ce que l’on peut déchiffrer à partir des paroles de Lefévère. Autant ce dernier peut valider l’idée d’une prolongation deAlaphilipped’autant qu’il ne veut pas se retrouver à nouveau coincé dans une hausse de salaire. Lefévère a probablement fixé son prix pour le contrat de son Français et si cela ne correspond pas à ses souhaits ou à ce qu’il a ailleurs, le patron de la formation belge a clairement fait savoir qu’il ne bougerait pas, laissant le ballon entre les mains deAlaphilippe : est-il prêt à baisser son salaire au niveau fixé pour prolonger ? Ou pas ? Toute la question est là aujourd’hui.

Total Energies, Decathlon-AG2R La Mondiale, Tudor, etc.

Et Alaphilippe il faut partir, où est-ce qu’il va aller ? En France, trois équipes ont clairement pris position pour le récupérer. Énergies totalesqui est en lice depuis deux ans, est le premier. Jean-René Bernaudeau vante au champion français les vertus d’une équipe centrée sur l’humain et le collectif, éléments susceptibles de le convaincre. Deux autres équipes françaises semblent être en lice, les Cofidis et particulièrement Decathlon-AG2R La Mondiale, qui offre de loin le défi sportif le plus relevé. Mais avec la victoire en Giro, force est de constater que d’autres groupes étrangers ont relevé la tête. L’équipe suisse Tudor, avec de fortes ambitions pour les années à venir, serait ainsi entré en contact avec l’agent du Français. Une chose est sûre, Alaphilippe Il faudra maintenant se prononcer rapidement, au plus tard après les Jeux olympiques.

 
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