![Un prêtre de Bayonne reconnu coupable d’agression sexuelle mais acquitté de possession de pornographie juvénile – .](https://news.dayfr.com/temp/resized/medium_2024-07-01-3906137f9c.jpg)
Jean-François Esponde, 71 ans, prêtre du diocèse de Bayonne, a été condamné à un an de prison avec sursis, jugé ce lundi 1er juillet 2024 par le tribunal correctionnel de Bayonne pour agression sexuelle par une personne en position d’autorité et pour possession d’images pédopornographiques. Selon ce jeune homme de 19 ans, absent lors de l’audience, il y a eu deux agressions en février à la cathédrale de Bayonne, dans ce cas des attouchements de nature sexuelle sur les genoux, cuisses, fesses et entrejambe. Le prêtre nie toutes les accusations
« J’ai passé ma vie à aider les autres, et c’est ce qui m’a amené jusqu’à vous. »
Au cours de l’enquête, des images sexuelles ont été trouvées sur son ordinateur. Une erreur, a fait valoir son avocat : « si l’homme a consulté des sites, il s’agissait de spam ou pour obtenir des informations sur des récits et autres confessions de détenus lorsqu’il était affecté à la prison de Bayonne« Dans son dernier discours devant le tribunal ajourné pour délibérer, il a déclaré : “J’ai passé ma vie à aider les autres, c’est cela qui m’a amené ici.”
Iban Etxezaharreta
Jérôme Bourrier, le procureur de la République de Bayonne, a insisté lors de ses réquisitions “sur le récit précis, détaillé et réitéré le lendemain de la victime”Il requiert une peine d’un an de prison avec sursis et une interdiction d’activité ecclésiastique pendant cinq ans.
L’homme a été condamné à un an de prison avec sursis. Il lui est également interdit d’exercer toute activité avec des mineurs pendant une durée de 5 ans. Son nom sera inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes. Il a toutefois été acquitté pour possession d’images pédopornographiques et consultation de sites pornographiques. Une vingtaine de personnes sont venues soutenir la victime juste avant l’audience à l’appel du collectif Itaia.
Marge Berra-Zubieta
Une vingtaine de personnes sont venues soutenir la victime juste avant l’audience à l’appel du collectif Itaia.