Nicolas Sarkozy, aux côtés de trois anciens ministres, est jugé depuis lundi 6 janvier par la 36e Chambre correctionnelle de Paris, accusée d’avoir attaché un « pacte de corruption » avec Mouammar Kadhafi. L’ancien « guide » libyen, au pouvoir de 1969 jusqu’à son lynchage en 2011, aurait participé illégalement au financement de sa campagne présidentielle de 2007 en échange, notamment, d’une forme de lobbying français facilitant le retour du paria libyen sur la scène internationale. scène à la fin des années 2010. Des accusations que l’ancien président français a formellement rejetées dès les premiers jours de son procès.
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Il serait aventureux de prédire l’issue de cet âpre procès, prévu jusqu’au 10 avril. Mais la personnalité du guide libyen et les pratiques mises en œuvre pour atteindre ses objectifs politiques – notamment sur le continent africain – au cours de son long règne laissent penser que cela cette affaire n’aurait pas constitué son premier « pacte de corruption ». Mouammar Kadhafi aimait en effet offrir des cadeaux pour se fidéliser. «Surtout lors de ses somptueux séjours à l’étranger, pour lesquels il ne voyageait jamais sans valises d’argent liquide»explique un ami de plusieurs présidents africains de l’époque.
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