Depuis environ un mois, je teste le dernier MacBook Pro, désormais alimenté par la quatrième génération de puce Apple Silicon. J’ai donc soumis à la question ce MacBook Pro propulsé par une puce M4 Pro (avec CPU 14 cœurs, GPU 20 cœurs et Neural Engine 16 cœurs) épaulé par 48 Go de RAM… Ça fait des étincelles !
Comme déjà expliqué dans ces premières impressions, pour accélérer le démarrage, comme suggéré par Apple, j’ai restauré une sauvegarde Time Machine. On retrouve donc son MacBook Pro dans quasiment le même état que son modèle précédent. Toujours aussi appréciable,
Méfiez-vous des sauvegardes cloud
Comme je l’ai déjà dit, ce qui est un peu moins remarquable, ce sont les difficultés rencontrées avec les services cloud, comme OneDrive de Microsoft, Google Drive et surtout KDrive d’Infomaniak. Je dois souligner qu’il m’a fallu pas mal de patience et plusieurs tentatives d’installation/désinstallation avant d’être certain que tout était synchronisé.
Sans entrer dans les détails, sachez que la plupart de ces services sont en partie gérés par macOS. Vous devez notamment porter une attention particulière aux fichiers de votre dossier utilisateur et à ceux du dossier CloudStorage qui se trouve dans la Bibliothèque. Pour plus de détails sur ce point, je me réfère au début de mon test.
Premières impressions et premiers tests
Au quotidien, après un mois d’utilisation, je confirme que le clavier reste très agréable et que l’écran LCD Liquid Retina XDR de 14 pouces fait tout son effet avec sa résolution de 3024 x 1964 pixels. Côté connectique, on notera les trois Thunderbolt 5. La TouchBar, en revanche, me manque encore par rapport à mon MacBook Pro, mais on s’organise…
Grâce à CapCut, j’ai pu constater l’extrême puissance de la machine. Nous sommes loin de ces machines médiévales à base d’Intel qui nous font perdre chaque jour un temps considérable et qui nous brûlent littéralement les genoux. Pour approfondir mes tests, j’ai d’abord soumis cette machine et mon MacBook Pro à Geekbench 6.
Jusqu’à 10 fois plus puissant
En quelques minutes, des valeurs comparables sont obtenues. Sur mon MacBook Pro Intel, j’obtiens des valeurs processeur et multiprocesseur de 1330/4670 points tandis que je grimpe à 3868/22493 sur le MacBook M4 Pro. En gros, on multiplie par cinq. A titre de comparaison, sur le PC de jeu de mon fils, qui a environ deux ans et est alimenté par un Intel Core i7 12e génération à 3,6 GHz et 64 Go de RAM, nous atteignons 2547/15 724 points.
En ce qui concerne les performances graphiques, les différences sont encore plus impressionnantes. Mon ancien MacBook doit se contenter d’environ 6597 points tandis que la version M4 de fin 2024 atteint 69 850 points, soit environ dix fois plus. Evidemment, la carte graphique RTX3080 Ti et les 64 Go de RAM DDR5 du PC gamer évoqué plus haut atteignent 192 008 points.
MacBook Pro 2024.
MacBook Pro 2024.
MacBook Pro 2024.
MacBook Pro 2024.
MacBook Pro 2024.
MacBook Pro 2024.
MacBook Pro 2024.
MacBook Pro 2024.
Chargeur MacBook Pro 2024.
Chargeur MacBook Pro 2024.
MacBook Pro 2024.
MacBook Pro 2024.
Et en réalité ?
Commençons par mon expérience avec Premiere Pro 2025, le logiciel de montage populaire d’Adobe. Sur mon ancien MacBook, il m’a fallu environ une minute et trois secondes pour traiter et exporter un clip vidéo de 40 secondes. Sur mon nouveau MacBook M4 Pro, j’ai réalisé la même tâche d’exportation en 21 secondes, soit une division par trois.
Alors que vont me dire certains ? La différence de puissance et de productivité est probablement plus visible lors d’une utilisation quotidienne. Nous n’attendons presque rien. Ouvrir des fichiers, passer d’une application à une autre ou même surfer sur Internet est extrêmement rapide, tout comme travailler dans Photoshop 2025 ou CapCut Pro, etc.
Un bilan remarquable
En pratique, on constate aussi que l’on travaille en silence, là où les derniers MacBook Intel utilisent régulièrement un ventilateur « bruyant » dès que la moindre sollicitation, un peu plus exigeante, fait appel à son processeur. Une différence appréciable qui se traduit également par un gain d’autonomie incroyable. Lorsque nous activons le monde d’économie d’énergie, nous atteignons entre 10 et 20 heures pour une utilisation faible à moyenne.
En conclusion, je ne peux que me féliciter d’avoir fait ce choix même si le Wi-Fi 7 fait défaut. Côté multimédia, on apprécie également la nouvelle webcam Full HD intégrée qui donne de bons résultats, même dans des conditions de luminosité défavorables. Enfin, le lecteur de carte SD intégré, tout comme la prise MagSafe, sont également des améliorations appréciables.
Comme depuis mes premiers pas en informatique il y a plusieurs décennies, j’ai toujours privilégié les machines puissantes pour gagner du temps et gagner en efficacité. Avec un tel ordinateur portable, on est loin de certains discours encore tenus aujourd’hui sur la digitalisation. En effet, le numérique n’est pas qu’un concept. Bénéficier d’une machine moderne et conçue pour le traitement local de l’intelligence artificielle (IA), par exemple, rend les choses beaucoup plus faciles…
Le numérique, c’est travailler avec des logiciels et des machines à jour…
Xavier Studer
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