Sept bonnes nouvelles pour le climat et la planète passées inaperçues en 2024

Sept bonnes nouvelles pour le climat et la planète passées inaperçues en 2024
Sept bonnes nouvelles pour le climat et la planète passées inaperçues en 2024

Nous ne pouvons pas cacher notre visage. L’année 2024 a été particulièrement sombre pour la nature et le climat. Nous avons dépassé le seuil de 1,5°C de réchauffement pendant 12 mois consécutifs, les catastrophes naturelles, dont le cyclone qui a dévasté Mayotte le 14 décembre, se sont intensifiées. Mais il reste encore quelques victoires, assure la BBC. Les médias britanniques répertorient ainsi sept bonnes nouvelles, parfois passées inaperçues cette année, et qui méritent d’être célébrées.

La première bonne nouvelle est la fin des centrales à charbon au Royaume-Uni. Le 30 septembre, la centrale électrique de Ratcliffe-on-Soar a cessé de fonctionner. Il va maintenant être démoli et transformé en autre chose – peut-être un stockage par batterie électrique. Le pays ne produit donc plus du tout son électricité à partir d’énergies fossiles. En , les deux centrales thermiques restantes fonctionnent encore quelques jours par an pendant l’hiver. Celui de Saint-Avold, en Moselle, prépare sa reconversion à la biomasse, rapporte La Tribune.

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Des pas dans la bonne direction pour le climat

Il y a encore beaucoup de choses à célébrer sur le front énergétique en 2024. Les sources d’énergie renouvelables n’ont jamais été autant utilisées dans le monde. L’Energy Information Administration des États-Unis a noté que, pour la première fois, la production d’énergie éolienne a dépassé la production d’énergie thermique (à base de charbon) aux États-Unis en avril.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit une multiplication par 2,7 des capacités d’énergies renouvelables d’ici 2030. Et cela s’explique notamment par les actions mises en place par la Chine. Pour des raisons économiques plutôt qu’idéologiques selon l’AIE, Pékin a choisi de s’appuyer massivement sur l’énergie solaire. La Chine devrait produire la moitié de sa capacité d’énergie renouvelable en 2030.

La nature a également eu quelques éclaircies cette année. Plusieurs espèces et éléments ont obtenu le statut de personne morale. Les montagnes Te Papakura ou Taranaki en Nouvelle-Zélande, les vagues de la ville côtière de Linhares au Brésil, les baleines et les dauphins de cette même région sont officiellement devenus des humains. Ils disposent désormais de droits qui assurent leur protection.

Terre et mer en danger mais de plus en plus protégées

Dans l’Atlantique, c’est une partie de l’océan qui est désormais protégée. Les Açores ont créé une nouvelle Aire Marine Protégée autour de leur archipel. 287 000 km² de mer sont donc désormais inviolables, ni par la pêche, ni par aucune extraction minière. Cette zone contient neuf sources hydrothermales, conséquences des mouvements des plaques tectoniques, 28 espèces de mammifères marins et 560 espèces de poissons.

La forêt amazonienne a encore une fois été un peu épargnée cette année. Les poumons de la Terre sont confrontés depuis de nombreuses années à une déforestation massive et souvent illégale. Mais en 2024, pour la neuvième année consécutive, la part des forêts détruites a diminué. Pas de quoi toutefois époustoufler : 6 288 km² ont été déboisés, ce qui équivaut à tout l’État américain du Delaware, selon l’Institut de recherche brésilien. Le président Lula a promis de mettre fin à la déforestation d’ici 2030.

Les actions locales et citoyennes sont essentielles pour préserver la planète

Deux types d’initiatives se sont révélés payants pour la biodiversité cette année. Le premier concerne les programmes de conservation. Les scientifiques ont prouvé qu’ils pouvaient inverser la tendance. Au Kazakhstan, l’initiative Altyn Dala a contribué à sauver l’antilope saïga. Alors que l’espèce ne comptait que 20 000 individus en 2003, les derniers recensements font état de 2,86 millions d’animaux dans les steppes kazakhes.

En Californie, c’est l’engagement des peuples autochtones envers les animaux et la nature qui a permis le changement. La tribu Yurok a fait campagne pour la destruction d’un barrage sur la rivière Klamath. Moins de deux mois plus tard, en octobre, les saumons étaient de retour dans les eaux de Californie et de l’Oregon. La même tribu travaille à la réintroduction du Condor de Californie dans l’État américain. En octobre, des militants ont dénombré 18 condors en liberté sur le territoire de Yurok, bien qu’ils aient presque disparu.

 
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