Les athlètes féminines sont plus performantes pendant leurs règles ! – .

Les athlètes féminines sont plus performantes pendant leurs règles ! – .
Les athlètes féminines sont plus performantes pendant leurs règles ! – .

Stop aux idées préconçues ! Si la parole se libère, lentement mais sûrement, autour des menstruations, certains clichés et tabous persistent, notamment dans matièrematière performance physiquephysique et mental. Une nouvelle étude remet en cause ces nombreuses idées reçues, en suggérant que l’agilité mentale des femmes, et plus particulièrement des sportives féminines, était meilleure à cette période du mois. Explications.

Parler ouvertement des symptômes liés aux menstruations reste difficile pour de nombreuses femmes dans le monde, que ce soit au travail, dans les relations intimes ou même dans la pratique d’un sport. Une récente enquête réalisée auprès des joueuses de la Fédération française de rugby montrait même que les règles étaient encore perçues comme un frein à leurs performances, notamment en raison du syndrome prémenstruel. Un constat que font les chercheurs duCollège universitaire de Londres (UCL) etInstitut du sport, de l’exercice et de la santé (ISEH). Ces dernières cherchaient plus spécifiquement à évaluer les performances cognitives liées au sport au cours du cycle menstruel, et à comparer leurs résultats avec la perception des principales intéressées. Et leurs conclusions s’avèrent surprenantes.

Les scientifiques ont mené une batterie de tests cognitifs conçus pour imiter les processus mentaux des sports d’équipe sur plus de 200 participants, à deux reprises, à 14 jours d’intervalle. L’objectif? Évaluez leur temps de réaction, leurs erreurs, leur attention, ou encore leur précision. Il leur a ensuite été demandé d’évaluer leur humeur, toujours à deux reprises, et de remplir un questionnaire sur leurs symptômes, tout en applicationsapplications ont été utilisés pour estimer la phase du cycle dans laquelle se trouvaient les femmes lorsqu’elles ont effectué ces tests.

Une perception de leur performance, loin de la réalité

Publié dans la revue Neuropsychologie, cette recherche montre un écart surprenant entre le ressenti des femmes et leurs performances réelles, observé lors de la batterie de tests. Si les participants affirmaient se sentir moins bien durant cette période du mois, avec un impact, selon eux, sur leurs performances, les chercheurs ont observé un meilleur temps de réaction (10 millisecondes en moyenne) et un temps de réponse plus faible. taux d’erreurtaux d’erreur (-25%)) à des tests pendant leurs règles.

Ce qui est surprenant, c’est que les performances des participantes étaient meilleures lorsqu’elles avaient leurs règles, ce qui remet en question ce que les femmes, et peut-être la société en général, pensent de leurs capacités à ce moment particulier du mois. », explique le Dr Flaminia Ronca, auteur principal de ces travaux, dans un communiqué. Et d’ajouter : « J’espère que cette étude servira de base à des conversations positives entre entraîneurs et athlètes sur les perceptions et les performances : ce que nous ressentons ne reflète pas toujours nos performances. « .

Risques de blessures pendant le cycle menstruel

A noter cependant que le temps de réaction des principaux sujets concernés était plus lent lors de la phase lutéale, période comprise entre l’ovulation et le premier jour des règles. Les chercheurs estiment qu’il a été en moyenne 10 à 20 millisecondes plus lent que lors des autres phases. Si l’on s’intéresse aux erreurs commises, cette phase ne semble plus avoir perturbé les participantes. Les résultats du temps de réaction pourraient cependant expliquer pourquoi des études antérieures ont signalé davantage de blessures chez les athlètes féminines au cours de la phase lutéale.

Variation des capacités de mouvement spatial en fonction du cycle menstruel

Les recherches suggèrent que les athlètes féminines sont plus susceptibles de souffrir de certains types de blessures sportives pendant la phase lutéale et l’hypothèse est que cela est dû à des changements biomécaniques résultant de variations hormonales. Mais je n’étais pas convaincu que les changements physiques pouvaient à eux seuls expliquer cette association. », poursuit le Dr Flaminia Ronca.

Elle précise : « Puisque la progestérone a un effet inhibiteur sur le cortex cérébral et le œstrogèneœstrogène le stimuler, nous faisant réagir plus lentement ou plus rapidement, nous nous demandions si les blessures pouvaient résulter d’un changement dans le timing de mouvementsmouvements athlètes tout au long du cycle « .

 
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