Martin Schlegel succède à Thomas Jordan à la tête de la BNS – .

Martin Schlegel succède à Thomas Jordan à la tête de la BNS – .
Martin Schlegel succède à Thomas Jordan à la tête de la BNS – .

Berne (awp) – Martin Schlegel succédera à Thomas Jordan à la tête de la Banque nationale suisse (BNS) le 1er octobre. L’actuel vice-président a assuré vouloir continuer à mettre en œuvre le mandat de l’institut d’émission suisse en matière de stabilité des prix. .

M. Schlegel, entré à la Banque centrale suisse en 2003, a été nommé mercredi par le Conseil fédéral au poste de président de la direction générale de la Banque nationale suisse (BNS).

Antoine Martin, actuellement membre de la direction générale et chef du 3e département, assumera la fonction de vice-présidente et Petra Tschudin, jusqu’ici membre suppléante, rejoindra la direction générale, a annoncé le Département fédéral des finances (DFF). ) dans un communiqué de presse .

Karin Keller-Sutter, présidente du DFF, a souligné « la solide compétence professionnelle » du nouveau patron de la BNS, qui est « reconnue internationalement ».

En mai, le gouvernement a établi une première liste de candidats potentiels, évaluant également des candidats extérieurs à l’institut émetteur, a détaillé le ministre des Finances lors d’une conférence de presse à Berne.

Martin Schlegel a pour sa part souligné «le grand honneur» et «la grande responsabilité» d’être devenu président de la BNS. Cette dernière “a été efficace ces dernières années”, pour lutter contre la flambée de l’inflation en Suisse. “Nous continuerons à assurer notre mandat de stabilité des prix”, a-t-il insisté, alors que la banque centrale suisse vient d’abaisser pour la deuxième fois son taux directeur à 1,25%.

Interrogé sur l’importance du changement climatique dans la stratégie d’investissement de la BNS, sujet pour lequel elle est régulièrement critiquée, M. Schlegel a seulement indiqué que l’institut émetteur “analyse les conséquences du changement climatique” dans le cadre de la politique de l’établissement.

Crises répétées

De son côté, Mme Keller-Sutter a salué le « travail remarquable dans des moments difficiles » et « l’engagement précieux envers notre pays » de Thomas Jordan.

M. Jordan a rejoint la BNS à Zurich en 1997 et a été nommé membre de la direction générale en mai 2007. Le Biennois a pris les rênes de la banque centrale suisse en avril 2012, alors en pleine crise suite à la démission de Philipp Hildebrand. Ce dernier a été contraint de démissionner à la suite d’opérations de change controversées réalisées par son épouse d’alors.

La levée du taux plancher entre le franc et l’euro en 2015 a été l’un des moments forts de la présidence de M. Jordan, alors que la crise provoquée par la pandémie de Covid-19 et la chute du Crédit Suisse ont marqué la fin de son mandat.

Après avoir défendu pendant de nombreuses années, envers et contre tout, une politique monétaire ultra-accommodante qui s’est attirée les foudres du secteur bancaire en Suisse, le président sortant de la BNS a mis fin en septembre 2022 aux taux d’intérêt négatifs qu’il avait instaurés en 2015.

La BNS a réussi à contrer efficacement les pressions inflationnistes en Suisse, la hausse des prix à la consommation restant bien inférieure à celle de la zone euro. Après avoir atteint un pic à 3,5% en juillet 2022, en raison de la flambée des prix des produits énergétiques suite à l’invasion militaire russe de l’Ukraine, l’inflation n’a cessé de baisser en Suisse. En mai, il a culminé à 1,4%, dans la fourchette de 0 à 2% que la BNS assimile à la stabilité des prix.

al/jh/rp

 
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