« Un jeu de société axé sur la stratégie »

« Un jeu de société axé sur la stratégie »
« Un jeu de société axé sur la stratégie »

Après 12 ans de travail, le Gembloutois Damien Callens dévoile son premier jeu de société, « Seeds of Evil », qu’il espère prochainement commercialiser. Entretien.

Damien, êtes-vous game designer à l’origine ?

Pas du tout, je répare des machines pour une entreprise pharmaceutique. En parallèle, je suis passionné par les plantes, la science-fiction et les jeux de société. J’ai voulu réunir toutes ces passions dans un jeu, où les héros sont des monstros-plantes aux propriétés bien particulières, qui voyagent dans l’espace.

Votre création s’appelle « Graines du Mal ». Commment tu y joues?

Il s’agit d’un jeu de société axé sur la stratégie. Chaque plante peut combattre sur vingt planètes distinctes. Et pour les développer, il existe des ressources à utiliser. La jouabilité est très grande, puisqu’une partie n’est pas l’autre. A chaque fois, la créature change ou la planète change. Le joueur aura différents points de vie et différentes ressources. Une partie peut durer de 15 minutes à 1 heure. Tout est prévu pour un duel, mais en réalité il n’y a pas de limites de joueurs. L’âge minimum requis est de 12 ans.

C’est un monde parallèle que vous construisez depuis 2012, maintenant…

Assez. J’ai même créé une histoire autour du jeu. Je prévois de sortir un livre pour expliquer son univers aux joueurs.

Quelles sont vos inspirations ?

Je suis assez fan des jeux de cartes comme « Magic », mais je ne voulais pas que ma création ressemble à ça. Le concept de cultiver des plantes monstres et de les faire évoluer est relativement original. C’est une mécanique très spécifique qui ne ressemble à aucune autre. Plusieurs joueurs expérimentés m’ont dit qu’ils n’avaient jamais vu ça.

Comment avez-vous procédé pour créer ce jeu ?

Plusieurs designers m’ont dit que je faisais tout à l’envers. Le jeu avait à peine été créé que je le révélais déjà à de grands groupes de joueurs. Habituellement, nous montrons simplement le prototype à des amis. Mais depuis douze ans, je donne des présentations partout en Belgique et en France. Cela me permet d’améliorer mon jeu au fil du temps. Ce n’est pas toujours évident d’entendre des critiques, mais cela me permet d’évoluer. En douze ans, « Seeds of Evil » a bien changé. J’ai failli abandonner plusieurs fois, mais j’ai persévéré. J’ai tout inventé tout seul. J’ai même réalisé les illustrations moi-même, étant infographiste de formation.

Pouvons-nous déjà avoir le jeu ?

Pour l’instant, j’en possède un exemplaire qui circule dans différentes salles de jeux. Il y a quelques jours, j’étais au festival « Japan Touch » à Lyon. Je participe également à des soirées tests dans des magasins spécialisés, notamment à Gembloux. Il est toujours très bien accueilli par les amateurs du genre. Mais il n’est pas encore commercialisé. J’aimerais que ce soit l’année prochaine. J’ai vu plusieurs éditeurs, mais le projet était déjà trop avancé pour eux. Le rôle d’un éditeur est de prendre le contrôle du jeu dès le départ. Et je ne voulais pas vraiment que mes idées initiales soient déformées. J’ai donc décidé de l’auto-éditer. Malheureusement, c’est très cher…

De combien d’argent avez-vous besoin et comment allez-vous financer ce projet ?

Le prix d’une boîte en production est de onze euros, mais il m’en faut au moins 1000. A cela je dois ajouter plusieurs taxes. J’arrive à environ 13 000 euros de budget. J’ai lancé un premier crowdfunding (financement participatif en ligne), entre février et mars, et j’ai atteint 4 500 euros. J’aimerais en créer un nouveau pour, petit à petit, atteindre mon objectif.

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