Crise en Nouvelle-Calédonie. A Houaïlou, le Centre de formation aux techniques minières incendié – .

Crise en Nouvelle-Calédonie. A Houaïlou, le Centre de formation aux techniques minières incendié – .
Crise en Nouvelle-Calédonie. A Houaïlou, le Centre de formation aux techniques minières incendié – .

Bilan de situation mitigé mardi en Nouvelle-Calédonie. Le Haut-commissariat a confirmé qu’à Houaïlou, le Centre de formation aux techniques des mines et carrières a brûlé. Mais aussi que des opérations ont été menées à Mont-Dore, près de Saint-Louis et à La Coulée, tandis que 37 barrages ont été « levés » dans la nuit à Nouméa.

Nuit difficile dans le village de Poro, à Houaïlou. Le Centre de formation aux techniques des mines et carrières a été victime d’un incendie, comme l’a confirmé le Haut-Commissariat dans un point de situation diffusé mardi. Les pompiers n’ont pas pu intervenir.

L’incendie s’est propagé du côté des archives au reste des locaux.

Amar Chalal, directeur du CFTMC

« Est-ce la fin d’une histoire ? ?”demande le CFTMC sur Facebook.Nous n’avons plus de mots pour exprimer notre consternation face à de tels actes, tellement incompréhensibles pour détruire un outil de formation du pays dans la Province du Nord. » Le centre, créé en 1989, a vu passerenviron trois mille stagiaires.

gcréé par une association, Elle était fermée depuis le 7 mai en raison d’un blocus. Depuis le début de la crise insurrectionnelle, la structure a subi divers abus. Il ne pourra pas accueillir de stagiaires dans les prochains mois. Les dix-neuf salariés sont au chômage partiel.

Les incendies continuent de ravager la Nouvelle-Calédonie, qui en est à sa huitième semaine de troubles et de violences. Houaïlou connaît également une situation particulièrement tendue, comme le montrent les événements survenus ce week-end, empêchant les électeurs de se rendre aux urnes.

Cependant, les services de l’État estiment que « Grâce au travail des forces de l’ordre, la situation de l’ordre public a continué de s’améliorer durant la nuit et durant la matinée, à l’exception de quelques incidents isolés. ». Pour faciliter, souligne l’haussariat, «la poursuite des opérations de déblaiement des routes”. Selon ce communiqué de presse, à Nouméa, « Pas moins de 37 barrages routiers ont été levés dans la nuit ».

Au Mont-Dore, commune coupée en deux depuis la mi-mai, « Ce matin, les gendarmes ont mené des opérations de sécurisation des « verrous » situés [au Nord et au Sud] de Saint-Louis”. Du côté de Coulee, « l’écluse sud fut avancée jusqu’aux abords du lieu-dit Rocheliane »c’est à dire le grand tournant après le fleuve en direction de Nouméa. Et cela « permettre l’intégration de nombreux résidents dans le périmètre de sécurité ».

Toute une série de lotissements situés entre Rocheliane et le pont de La Coulée paraissaient très isolés et exposés. Or, la notion d’écluse dans ce cas renvoie à un point tenu, et éventuellement fermé, par la police de part et d’autre de la zone qui n’est pas sécurisée.

“En parallèle”confirme la haute commission, « une opération de déblaiement a eu lieu en amont de l’écluse Nord »qui se situe côté Thabor à Saint-Michel. Il est enfin précisé que la sécurisation se poursuit au Sud du Mont-Dore. Et que 1 675 personnes ont été interpellées depuis le début des émeutes, dont près de 700 en zone gendarmerie.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV L’ouragan Beryl de catégorie 4 ravage les Petites Antilles – .
NEXT arrestation violente d’un automobiliste à Marigot – .