justice écologique et déséquilibre sonore

Il n’existe actuellement aucun casque sans fil véritablement durable. Les batteries ne sont pas remplaçables et les pièces de rechange, y compris les embouts, sont rarement disponibles sur le site Internet du fabricant. Fairphone prend au contraire le chemin inverse, et adopte ici la même bonne idée que pour ses écouteurs Fairbuds XL et ses smartphones. Le constructeur se démarque ainsi de son tout premier true wireless sorti il ​​y a deux ans, le Fairphone True Wireless, qui adoptait une démarche certes éthique, mais non réparable.

Fairphone véritable sans fil

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Les nouveaux Fairbuds sont de véritables écouteurs sans fil, dont la majorité des pièces sont remplaçables, et disponibles sur le site de la marque : batteries des écouteurs, batterie du boîtier, embouts, extérieur du boîtier, intérieur du boîtier. A cela s’ajoute un certain modèle éthique en production, puisque Fairphone soutient sa production avec de nombreux petits plus : recyclage total de ses modèles (plastique et électronique), projets de réduction de CO2, etc.

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Au-delà de ces points forts importants, les Fairbuds sont des écouteurs milieu de gamme assez standards. On a donc affaire à un produit intra-auriculaire à réduction de bruit active, d’un assez grand format. Sa gamme de prix n’est pas la plus compétitive pour le moment, mais elle n’en est pas moins peuplée de clients sérieux, comme le nouveau Ear from Nothing, ou le Jabra Elite 5.

Prix ​​et disponibilité

Les Fairphone Fairbuds sont disponibles depuis le 9 avril 2024 au prix de 149€. Ce modèle existe en deux variantes : noir, blanc (version testée).

Conditions d’essai

Nous avons testé les Fairbuds sous la version firmware V56, avec l’application en version 2.0.

Note de l'éditeur : 4 sur 5

Construction & Confort

Sans être d’une autre époque, force est de constater que les Fairbuds sont des écouteurs assez encombrants, mais surtout assez disgracieux. Leur design rappelle certains types de champignons, probablement en raison de la très grande plaque tactile au dos et de la partie centrale évasée. Surtout, la zone acoustique est assez impressionnante.

Cette impression est toutefois légèrement contredite par les chiffres, puisque les écouteurs Fairphone ne dépassent pas les 5,5 g, ce qui reste moyen. A l’inverse, il en existe des plus confortables. La canule courte permet au produit de se comporter comme un semi-intra, mais la partie acoustique, trop sphérique, n’offre pas un couplage parfait avec le creux de l’oreille. Les écouteurs ont tendance à exercer une pression sur cette zone. De plus, la présence de seulement trois tailles d’embouts ne couvre pas toutes les morphologies (notamment les grandes oreilles). La présence d’un rebord en silicone optimise cependant l’expérience, mais il est très difficile de recommander les Fairbuds pour la pratique sportive.

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Au moins la certification IP54, légèrement supérieure à la moyenne, prouve que Fairphone a fait un très bon travail de construction. Sur ce point, rien à dire. Le plastique est suffisamment dense, et le revêtement mat apporte un côté plus premium que les habituels traitements brillants style Airpods.

Logement

Dans la lignée des écouteurs, le boîtier de recharge présente un aspect assez brut, à la fois stylistiquement peu inspiré et relativement massif. Mais aussi rustique soit-il, il s’avère sérieusement conçu. Le châssis est assez dense et la charnière ne présente aucun jeu.

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Réparabilité

Gros bonus des Fairbuds, la notion de réparabilité s’applique ici grâce à l’intégration de pièces interchangeables. Ceux-ci peuvent être achetés sur le site officiel de Fairphone.

Ainsi, outre la possibilité de commander des écouteurs individuels, des embouts, voire la boîte complète, la marque propose de remplacer la batterie de chaque écouteur, ou la batterie du boîtier. Pour le boitier, tout est très simple, puisqu’il suffit de dévisser le fond du boîtier, qui donne accès à la structure intérieure, notamment la batterie parallélépipédique.

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Concernant la batterie des écouteurs, la manœuvre est un peu plus complexe. Il faut d’abord retirer le contour en silicone, puis utiliser un tournevis plat pour déclipser une partie amovible, qui donne accès à un élément plat type pile. L’opération n’est pas compliquée en soi, mais elle met en avant la relative fragilité de la partie amovible, ainsi que l’absence de clé pour installer la nouvelle batterie.

Note de l'éditeur : 4 sur 5

Expérience utilisateur

Ordres

Sans être innovant, Fairphone parvient à couvrir la majorité des actions sans se perdre dans des combinaisons alambiquées. Les écouteurs prennent en charge une, deux et trois pressions pour la navigation, ainsi que des pressions longues (modes de suppression du bruit) et même des balayages verticaux pour le réglage du volume. En pratique, l’ergonomie du casque est réussie, même si une petite latence est détectable entre la commande et son déclenchement.

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Comme tout bon produit moderne, les Fairbuds sont également équipés d’un capteur d’usure, afin de couper et relancer la musique lorsque les écouteurs sont retirés et remis en place dans les oreilles. Malheureusement, cette fonction ne peut pas être désactivée dans l’application, ce qui peut être très frustrant.

Application

Assez belle et intuitive, l’application Fairbuds manque singulièrement de richesse. Hormis la présence d’un très bon égaliseur graphique 10 bandes, on n’a quasiment pas droit à des réglages ou ajustements. Pas d’affectation de commandes, pas de réglage de la réduction de bruit ou du retour sonore, pas de désactivation des capteurs tactiles, etc. On voit bien que Fairphone est encore novice en la matière.

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Connectivité

Simple et assez efficace, la connectivité des Fairbuds n’omet pas ce qui est presque indispensable désormais, le multipoint (connexion sur deux appareils). Alimentés par une puce Bluetooth 5.3, les écouteurs affichent une connexion assez stable, qui s’est avérée quasiment sans chute lors de notre test. De même, la portée est plutôt bonne.

Dommage que Fairphone n’ait pas été un peu plus ambitieux, par exemple avec la compatibilité LE Audio, ce qui aurait été conforme à la notion de durabilité. Autre petite absence, les appairages rapides comme Google Fast Pair ou Microsoft Swift Pair. Sans surprise, le support des codecs ne va pas plus loin que l’habituel duo SBC/AAC. Au niveau de la latence, les performances du casque sont assez médiocres, puisqu’elles avoisinent les 350 ms. Un chiffre élevé pour un casque, et totalement incompatible avec un usage vidéo. En pratique, ce retard est compensé par la grande majorité des applications vidéo sur smartphone.

Note de l'éditeur : 2 sur 5

l’audio

Si l’on soupçonne que Fairphone ne concurrencera pas Sony ou Sennheiser dans le domaine audio, on est en droit d’attendre une certaine qualité sonore au vu des affirmations générales. Sur le papier, l’architecture sonore est relativement classique, puisqu’elle intègre un haut-parleur de 11 mm avec une membrane recouverte de titane.

Malheureusement, il est difficile de ne pas être déçu par les services de Fairbuds. Sans être catastrophique, les écouteurs optent pour une signature très robuste, ce qui n’est pas sans conséquence. Premier constat, les basses sont assez clairement mises en valeur, même si on ne peut pas parler de bass boost en tant que tel.

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L’impression de rondeur sonore est là, portée par un plateau légèrement montant, qui s’applique dès le médium. Cette caractéristique donne beaucoup de corps à l’auditeur, mais aussi des imprécisions, que ce soit dans les voix, un peu étouffées, ou dans les impacts, pas désagréables mais assez doux.

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Mais le plus gros défaut de l’ensemble vient forcément de la gestion des aigus, trop erratique pour permettre aux transducteurs d’exprimer leurs éventuelles qualités techniques. Un creux très marqué se fait entendre dans les médiums, entraînant des voix plutôt floues et voilées, et un manque général de clarté et d’ouverture. Cette ouverture n’est pas totalement absente, puisque les Fairbuds profitent tout de même d’un saut dans la plage 6 kHz – 10 kHz, ce qui se traduit, à défaut d’afflux de détails, par une performance correcte sur ce point.


Comparez les photos

Mesure de la réactivité membranaire : réponse aux ondes carrées à 50 Hz Mesure de la réactivité des membranes : réponse aux ondes carrées à 500 Hz

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En revanche, la ventilation sonore est compromise par une extension très faible voire inexistante dans les aigus. À l’oreille et à la mesure, l’impression que rien n’existe réellement au-delà de 10 kHz – 12 kHz est assez flagrante. En fait, les Fairbuds ont un côté très simple, ils ne sont jamais agressifs, et atténuent assez bien les défauts des mauvais enregistrements. Mais cela s’accompagne d’un son plutôt sourd, sans éclat, sans panache. Le transducteur a certes de quoi plaire puisqu’il restitue une scène sonore cohérente et assez profonde, mais en l’état, les Fairbuds sont loin d’être des écouteurs satisfaisants.

Note de l'éditeur : 3 sur 5

Isolation

Ici, tout est question de conseils. En effet, si l’utilisateur n’utilise pas la bonne taille, et ne place pas parfaitement les Fairbuds au creux de l’oreille, l’atténuation est proche de zéro. Cela étant dit, lorsque tous les paramètres sont alignés, les écouteurs fonctionnent à peu près correctement.

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L’isolation active parvient à être relativement bonne dans les graves et les bas-médiums, avec un très bon travail sur les ronronnements. Il ne faut évidemment pas demander la lune aux écouteurs, car les fréquences plus compliquées, voix en tête, montrent les limites du traitement maison. Ainsi, tous les bruits moins prévisibles sont beaucoup moins atténués que les sons de basse fréquence, ce qui ne permet pas de parler de bulle silencieuse. Même constat avec les aigus, qui, s’ils sont très correctement baissés, n’ont pas droit au même traitement que sur de très bons true wireless. L’isolation générale est donc très correcte en pratique, mais avec quelques défauts assez typiques des produits d’entrée et milieu de gamme.

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Le mode Ambient Noise (retour sonore) n’est pas catastrophique, mais il manque de naturel. Un petit décrochage s’installe ainsi à partir des médiums, décrochage qui s’accentue progressivement dans les aigus. Les voix manquent donc de clarté, et l’ambiance sonore n’est pas la plus naturelle possible. Cependant, les Fairphone Fairbuds parviennent à être très utilisables.

 
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