« Jamais l’arbitrage n’a été aussi bon dans le mondial et français »

« Jamais l’arbitrage n’a été aussi bon dans le mondial et français »
« Jamais l’arbitrage n’a été aussi bon dans le rugby mondial et français »

L’ancien sélectionneur du XV de s’est entretenu avec Figarodans le cadre des Étoiles du Sport en novembre dernier à Tignes.

Philippe Saint-André gardé un an “repos” depuis son départ de Montpellier. L’ancien entraîneur du XV de France en a profité pour se régénérer et profiter des siens, avant de reprendre du service la saison prochaine comme directeur sportif de Provence , en Pro D2. L’ancien ailier français (69 sélections) s’est confié à Figaro en novembre dernier, dans le cadre des Étoiles du Sport à Tignes où il est régulièrement invité. Sans détour, il a accepté d’évoquer l’arbitrage, souvent pointé du doigt ces dernières saisons.

« Ce qu’il faut savoir, c’est que le rugby est le seul sport collectif où les règles changent constamment »il commence. Avant de détailler les trois raisons pour lesquelles ils changent. « Pour la sécurité du joueur, d’abord. Avec par exemple la mêlée en trois temps, la maîtrise des duels aériens ou la maîtrise des plaquages ​​et dégagements dangereux… Ensuite, les règles changent en faveur du jeu et de la vitesse. Nous établissons des règles en fonction du développement de nos joueurs qui sont de plus en plus forts, de plus en plus rapides et de plus en plus techniques. Enfin, nous essayons également de les simplifier afin qu’ils soient plus faciles à arbitrer et à comprendre par le grand public.

« Plus précis car mieux entraîné »

Philippe Saint-André met également en avant la communication des arbitres, parfois diffusée dans les stades. Il déclare : “Je trouve que, par rapport à ce que j’ai expliqué, l’arbitrage est de mieux en mieux, contrairement à ce que certains peuvent penser.”

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« Les arbitres deviennent de plus en plus clairs et sont relativement bien aidés par l’arbitrage vidéo. Avant, dans les coulisses, les gars s’entrechoquaient de manière dangereuse. J’ai joué avec Olivier Roumat ou Olivier Merle qui n’hésitaient pas à donner un coup de coude au joueur devant dès qu’il prenait le ballon. (rires). Désormais, un joueur qui gêne le sauteur est pénalisé. C’est une bonne chose »» se satisfait notamment de l’ancien manager de Toulon.

Il y a 20 ou 30 ans, on ne gagnait presque jamais. Pour quoi ? Parce que les arbitres avaient peur et ne sifflaient presque jamais contre l’équipe jouant à domicile.

Philippe Saint-André

L’ancien ailier international constate également que le “Les arbitres sont meilleurs, plus précis car mieux formés”. Pour appuyer ses propos, Saint-André compare ce qui se passe actuellement à ce qu’il a vécu en tant que joueur. « Il y a vingt ou trente ans, on ne gagnait presque jamais. Pour quoi ? Parce que les arbitres avaient peur et ne sifflaient presque jamais contre l’équipe jouant à domicile. Aujourd’hui, nous en sommes à des années lumières .

Il nuance toutefois : « Notre sport reste complexe. Il est atypique. Nous ne pouvons pas toujours être d’accord avec les évaluations. Lors du quart de finale de la Coupe du monde perdu en 2023 contre l’Afrique du Sud, Eben Etzebeth (Deuxième ligne des Springboks) commet un attaquant grossier. À sa discrétion, l’arbitre indique que le ballon part en arrière. C’était son constat… Malgré cela, je trouve que le jeu va de plus en plus vite, le temps effectif au niveau international augmente”poursuit le futur patron du club basé à Aix-en-Provence.

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Philippe Saint-André concludes: « Bien sûr, quand on est entraîneur et qu’on perd à la dernière seconde, il y a une frustration face à une ou deux décisions qui auraient pu peser dans la balance. Mais, sincèrement, en règle générale, l’arbitrage n’a jamais été aussi bon dans le rugby mondial et dans le rugby français.

 
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